Portrait, parcours et projet d’un homme de conviction, de réflexion et d’action
Chef d’entreprise dont l’activité est au croisement des nouvelles technologies et du commerce international, Jean-Christophe FROMANTIN est avant tout un entrepreneur au profil atypique et très engagé sur les sujets liés à la mondialisation.
En 2008, il s’est présenté aux élections municipales à Neuilly et a rapidement suscité l’adhésion autour d’un projet local qui lui a permis d’emporter la mairie de Neuilly-sur-Seine avec 62% des voix.
Son parcours politique a ensuite été très rapide : en 2011, il est élu Conseiller général des Hauts-de-Seine puis Député en 2012. Il est réélu maire de Neuilly en 2014 dès le premier tour avec 67% des voix. En 2011, il reçoit le prix de « l’élu local de l’année » pour le caractère innovant de son parcours et de sa gestion municipale.
Dans le débat national, Jean-Christophe FROMANTIN intervient sur de nombreux domaines au premier rang desquels les stratégies territoriales. Il défend la nécessité de repenser le modèle territorial français pour mieux aborder les enjeux de la mondialisation et enclencher la série de réformes de structure dont la France a besoin. Il appelle également à une refonte de l’organisation de l’Etat pour une meilleure efficience de la politique et des dépenses publiques. En 2011 et 2012, il sort deux livres sur ce sujet[1] et en 2013 il propose une nouvelle carte de France pour réconcilier les zones rurales et les métropoles afin de donner une nouvelle ambition à l’ensemble du territoire français. En 2014, il intervient dans le débat sur la réforme territoriale et rencontre à plusieurs reprises les membres du Gouvernement et le Président de la République pour les interpeller sur l’insuffisance et les limites de leur projet.
Son profil d’entrepreneur le conduit à intervenir sur les projets de loi de finances (PLF). En 2012, il crée le groupe « PLF entrepreneurs »[2] à l’Assemblée Nationale pour associer les entrepreneurs au débat sur les lois de finances. Cette mobilisation est une réussite ; elle permet de rassembler très régulièrement plusieurs dizaines de chefs d’entreprises (TPE, PME et ETI) ainsi que des investisseurs pour les faire travailler avec les parlementaires sur les évolutions fiscales. Cette initiative a permis de faire adopter plusieurs mesures et amendements favorables aux entreprises et d’ouvrir un dialogue constructif avec le ministre du budget.
En mai 2014, il décide d’être candidat à la présidence de l’UDI. Ce choix est motivé par la conviction que les difficultés de la France, la défiance vis-à-vis des partis politiques ainsi que la nécessité de reconstruire une relation de confiance avec l’opinion appellent un profond renouveau. Il construit sa candidature autour de trois mots-clés : «réconciliation », « espérance » et « audace ».
En octobre 2014, il publie « La France réconciliée » aux Editions de l’Archipel.
En 2015, plusieurs de ses amendements ont été adoptés dans le cadre de la loi Macron. Notamment le crédit interentreprises qui permet désormais aux entreprises qui ont des relations commerciales de s’octroyer des prêts pour des périodes de deux ans maximum, et la création de bourses régionales qui permettront de drainer le potentiel d’épargne disponible dans nos territoires vers l’économie régionale. Jean-Christophe Fromantin fut l’un des rares Députés de l’opposition à appeler à voter pour la loi Macron.
Depuis novembre 2015, il est officier de réserve (capitaine de frégate) dans la Marine nationale.
Le soir du premier tour des régionales, le 6 décembre 2015, il annonce son départ de l’UDI. Déçu du système politique et des partis comme la plupart des français, il affirme la nécessité de renouveler la classe politique par la société civile au sein des territoires. Il monte une plateforme internet 577.fr visant à réunir 577 candidats pour les élections législatives de 2017.
Il publie ainsi en mai 2017 un ouvrage expliquant la démarche: « 2017, Et si c’était vous ? » aux Editions Michel Lafon.
Jean-Christophe FROMANTIN est aussi un homme de conviction, particulièrement engagé sur les textes liés à la famille. Il a été un des principaux orateurs contre la « loi TAUBIRA », représentant ainsi la grande majorité des parlementaires UDI qui partageaient la même opposition à ce texte, en particulier contre l’ouverture de l’adoption plénière aux couples de même sexe.
Il cite souvent Robert Schuman comme étant un des modèles qui façonne son propre engagement politique. L’esprit de réconciliation, l’audace et la vision européenne de Schuman inspirent fortement son parcours.
Entre 2011 et 2018, il a porté le projet d’une candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025 qui a été officialisée en conseil des ministres le 14 septembre 2016 [3]. Ce projet qui a rassemblé de nombreuses entreprises françaises, des associations d’élus et une dizaine de grandes écoles et universités a suscité une dynamique d’innovation et de grands projets pour la France. Jean-Christophe Fromantin a présidé une mission d’information parlementaire sur ce sujet à l’Assemblée Nationale qui a rendu son rapport en octobre 2014. Il est Président d’ ExpoFrance.
La candidature a été annulé par le premier ministre en janvier 2018.
En novembre 2018, Jean-Christophe FROMANTIN signe un nouvel essai qui préfigure un projet de société : « Travailler là où nous voulons vivre – Vers une géographie du progrès » (Ed. François Bourin). Dans cet ouvrage il développe l’idée que la première des libertés est de pouvoir travailler là où on aime vivre; que cette possibilité va être de plus en plus fréquente grâce à l’effet des technologies et à l’évolution des comportements et que cela va permettre de redéployer le développement économique et social dans tous les territoires. Il évoque également l’enjeu sociétal, culturel et environnemental d’une telle évolution. Cet ouvrage a reçu une Marianne d’or et a fait partie de la sélection HEC-Manpower des meilleurs essais sur le management.
Jean-Christophe FROMANTIN est marié et père de quatre enfants. Né à Nantes, son itinéraire personnel l’a ensuite conduit à Nevers, Châteauroux, Saintes, Dunkerque et Strasbourg. En 1982, il s’installe à Paris pour intégrer une classe préparatoire puis une école de commerce. En 1986, il s’installe à Lisbonne pour travailler dans un groupe pharmaceutique puis rentre en France en 1988 pour créer son entreprise. Il s’installe alors à Neuilly.
Passionné de sport, il fait partie en 1980 de l’équipage vainqueur du Tour de France à la voile ; il participe également à de nombreux marathons.
[1] « Mon village dans un monde global » et « Le temps des territoires » Ed. François Bourin
[2] www.plf-entrepreneurs.com
[3] www.expofrance2025.com