Radio Notre-dame : « La politique, c’est un marathon, plus qu’un sprint »

Le Mardi 04 décembre 2012 à 16:24 par Jessie Vahouri

Jean-Christophe Fromantin, député maire de Neuilly-sur-Seine sur Seine est le grand témoin de Vincent Neymon.

Le vice-président de l’UDI, membre des « parlementaires pour la famille » et ancien chef d’entreprise revient sur le projet de loi du mariage homosexuel, l’UDI et les politiques entreprenariales en France.

Mariage homosexuel

Avant que le projet soit débattu en janvier à l’Assemblée Nationale, Jean-Christophe Fromantin appelle à effectuer un travail en amont en « symbiose avec l’opinion ». Il regrette que le gouvernement n’ait pas initié de débat public sur « un sujet aussi fort ». Très engagé contre ce projet de loi, le membre des « parlementaires pour la famille » parle du « devoir » de ces derniers « d’animer le débat dans leurs circonscriptions » et d’avoir « le courage de leurs opinion », en se plaçant au « premier rang des manifestations » de janvier.

L’UDI

Vice-président de l’UDI (Union des Démocrates Indépendants fondé par Jean Louis Borloo), Jean-Christophe Fromantin est en charge de la rédaction du projet global de l’UDI. Il nous révèle quatre grand axes de travail pour « un projet fort, cohérent et ambitieux pour l’avenir » :

1- « la compétitivité

2- les solidarités

3- les territoires

4- les grandes articulations européennes et internationales »

Par ces « dynamiques politiques », Jean-Christophe Fromantin explique que « l’UDI est clairement un parti de droite de l’opposition ». Le député-maire de Neuilly-sur-Seine trouve cependant regrettable la crise de l’UMP qui accentue une crise de confiance du politique. De plus, il rappelle la nécessité de l’UDI former une « coalition » l’UMP afin de représenter ce qu’est la droite : une alliance des gaullistes et des centristes libéraux européens fédéralistes.

Le gouvernement

Jean-Christophe Fromantin est très critique vis-à-vis de la politique du gouvernement qui, pour lui, n’a pas de « projet et de vision clair ». Il dénonce « un problème de compétences » d’un gouvernement qui, dans un contexte de « pression médiatique », « travaille à la petite semaine ». L’ancien chef d’entreprise regrette que la compétitivité n’ait pas été au cœur des projets lors de la campagne présidentielle. Il est pour « réhabiliter le taux de marge des entreprises », afin de retrouver une « entreprise de proximité ».

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