Montebourg : L’erreur stratégique

 

Le développement économique de la France est directement lié à la capacité de nos entreprises à s’inscrire dans de nouvelles dynamiques mondiales. C’est vrai pour leur développement commercial comme pour leur intégration à des chaines de valeurs qui forgent aujourd’hui le « made in monde ».

 

La décision du ministre de l’Économie de pouvoir intervenir dans les projets de fusion/acquisition est une grave erreur dont les conséquences peuvent être catastrophiques pour la France. La présomption de mauvaise gestion est un signal de défiance qui montre une fois de plus à quel point le lien est cassé entre l’Exécutif et la communauté industrielle. Plus précisément le décret en question risque de poser trois problèmes : celui de bloquer l’investissement en France compte tenu du « risque politique » qui lui sera attaché ; celui de l’extension à d’autres secteurs, dits stratégiques, que ceux fixés par le Décret ; celui de retarder des politiques de valeur ajoutée qui sont les seules qui qualifieront durablement nos entreprises dans la mondialisation.

 

« Cette décision est néanmoins cohérente avec la politique de démondialisation du ministre  et ses propos réitérés contre l’euro fort (…) cette approche strictement défensive risque de nous couter très cher et de mettre la France dans l’angle mort de la croissance » commente Jean-Christophe Fromantin.

3 réflexions au sujet de « Montebourg : L’erreur stratégique »

  1. Nos ministres sont censés être intelligents. Comment peuvent-ils faire des erreurs aussi monstrueuses en économie? Erreurs que même des béotiens voient parfaitement.
    Je pense qu’une des urgences de la France est de fermer l’ENA et de reprendre en main Sciences Po dont chacun sait qu’on y apprend surtout l’idéologie de gauche qui rend aveugle et sourd, mais pas muet, malheureusement.

  2. Ping : L’interventionnisme de Montebourg : un danger pour nos entreprises | Chrétienté Info

  3. Lorsqu’on sait qu’aucun ministre des gouvernements Ayrault et Valls n’a jamais travaillé dans une entreprise privée, Hollande compris (sauf Fioraso, qui a brièvement travaillé à la Caisse des Dépôts), on mesure l’immense ignorance de l’économie qui est aux manettes du paquebot France.
    Paquenot France qui devient du coup Costa Concordia …

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