Question au gouvernement sur le permis de conduire

 

Jean-Christophe Fromantin a posé une question orale au Ministre de l’Intérieur sur le permis de conduire.

Vous trouverez ci-dessous la video et le texte de cette intervention dans l’hémicycle :

 

 

Question orale posée au Ministre de l’Intérieur

2 réflexions au sujet de « Question au gouvernement sur le permis de conduire »

  1. Et je viens de me rendre compte que le ministre vous a répondu qu’introduire le cout d’un centre certificateur augmenterait le cout du permis. Or ce qui dur à comprendre pour ceux qui ne sont pas exposés à la réalité pratique est que cela serait le contraire et le prix du permis chuterait, parce qu’il est la cause de deux facteurs : le temps d’attentes, et le refus des écoles d’inscrire des candidats qu’elles jugent non prêts (€€€ et Statistiques. Parce que pour ce qui concerne la sécurité du candidat, s’il n’est pas prêt il échouera de toute manière à l’examen).

    Peut-on en effet imaginer un lycée qui refuserait d’inscrire un candidats au baccaulauréat par peur qu’il échoue dans ses études supérieures ? Ou encore par peur de faire baisser ses statistiques ? L’examen ne doit-il pas valider ses compétences ? Le candidats n’est-il n’a t-il pas le droit d’imposer à l’établissement qui rempli une mission de service public de l’inscrire à l’examen ? On se rend compte à quel point cette situation est inacceptable et grotesque.

    En effet, les candidats payeraient mais auraient leur permis en se concontentant du forfait de base de leur auto-école dans la plupart des cas (son prix varie entre 800 et 1200eu selon les écoles). Plus besoin de payer 10h ou 15h en plus (pour prendre le cas d’un bon élève) juste parce qu’une école refuse de nous inscrire à l’examen par peur de faire ses statistiques. Alors le prix baissera effectivement.

    Rappellons aussi que toutes les écoles facturent des frais d’inscription à l’examen alors le permis n’est pas gratuit, puisque d’autre les candidats libre ne sont pas prioritaire et doivent attendre de longs délais, et d’autre part ils doivent louer la voiture de l’examen! Je ne comprends comment on peut parler de gratuité. Le baccalauréat est gratuit, le permis ne l’est largement pas dans la pratique.

  2. Très belle intervention Monsieur le Député. J’ai trouvé la réponse du Ministre de l’intérieure très positive. En effet, il ne lui était politiquement pas possible d’accueillir trop chaleureusement une proposition de loi d’un député de droite. Mais il a toutefois montré des signes d’ouvertures claires.

    J’ai d’autre part trouvé que sa manière de s’interroger sur les aspects pratiques de ce projet était une invitation à les expliquer clairement dans la communication que vous lui en ferez.

    J’aimerais osez une suggestion. Je pense que vous pourriez cultiver le parallèles avec l’enseignement supérieur et les diplômes des écoles privée au lieu de vous fonder essentiellement sur l’exemple du contrôle technique. Je comprends la pertinence de cet exemple qui reste dans le cadre de l’automobile, mais les réticences viennent surtout du fait que l’on souhaite protéger le niveau de « l’examen » du permis. Il y a donc une approche académique. Il pourrait être intéressant de démontrer que ce mécanisme est possible et qu’il fonctionne déjà ailleurs pour des apprentissages plus complexes.

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