Loi El Khomri: Jean-Christophe Fromantin détaille ses 5 propositions pour faire évoluer le texte

Le gouvernement a reporté de 15 jours la présentation du projet de loi sur le travail en Conseil des ministres. Myriam El Khomri présentera finalement son texte le jeudi 24 mars, et non plus le 9 mars, date initialement prévue. Ce report a été annoncé lundi, alors que les contestations des syndicats enflent et gagnent une partie de la gauche. Invité sur BFM Business, Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly-sur-Seine, a indiqué se sentir « mal à l’aise » à cause de ce report. Néanmoins, il s’est dit ouvert à l’idée d’y apporter des modifications. L’élu DVD a d’ailleurs avancé cinq propositions pour faire évoluer cette réforme contestée. – 18h l’heure H, du mardi 1er mars 2016, présenté par Hedwige Chevrillon et Guillaume Paul, sur BFM Business.

SÉMINAIRE « TRAVAIL » 

Jean-Christophe Fromantin, avec un groupe d’entrepreneurs, de DRH et de salariés, partagera une analyse du projet de loi El Khomri et proposera des amendements pour enrichir le texte :

lundi 14 mars, de 14h à 16h

Salle Lamartine, 101 rue de l’Université, 75007 Paris

Si vous souhaitez recevoir une invitation, envoyez un mail à jcfromantin@assemblee-nationale.fr

 

 

2 réflexions au sujet de « Loi El Khomri: Jean-Christophe Fromantin détaille ses 5 propositions pour faire évoluer le texte »

  1. Aucun responsable politique, de quelque bord qu’il fut, n’a relevé cette énormité que constitue l’article 6.( voir ci-dessous)
    La seule réaction publique que je connaisse est celle de Malika Sorel ( d’origine Magrhebine, je le rappelle, et qui sait de quoi elle parle). Dans un article du « Figaro » elle écrit:

    « C’est ainsi que l’article 6 stipule que «la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.»
    Comment les entreprises peuvent-elles accepter de se laisser ainsi passer la bride, alors même qu’elles sont aux premières loges pour constater et déplorer la montée en puissance, ces dernières années, des demandes liées à la pratique religieuse? Ces dernières ont même conduit au doublement du nombre de conflits, au sein des entreprises, en seulement un an, comme en atteste l’étude publiée en avril 2015 par l’Observatoire du fait religieux en entreprise et l’Institut Randstad. Si les patrons le déplorent, c’est qu’ils savent à quel point ces conflits entravent la cohésion des équipes et peuvent engendrer un climat délétère au sein de l’entreprise, sans compter le risque de glissement de certaines équipes vers un fonctionnement communautaire, comme cela a pu être constaté entre autres à la RATP. Quant aux Français, selon une enquête IFOP de décembre 2015, ils sont 76 % à se déclarer favorables à l’interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les entreprises privées. »

    Les entreprises s’exposent donc soit à des conflits sans fin et tendus, soit à devoir transformer leur entreprise par l’adjonction de salles de prière, de salles d’ablution, sans compter les perturbations entraînées par les trois ou quatre (selon les saisons) prières quotidiennes .

    S’il vous plait, pour l’avenir de la France et de nos enfants, réagissez avant qu’il ne soit trop tard.

  2. Bonjour,
    tout cela paraît pour des non initiés un peu confus.
    Comme d’ailleurs les projets du gouvernement.
    Quelle est la ligne directrice?
    En quoi les petites et moyennes entreprises peuvent y trouver un intérêt?
    Comme les petites exploitations agricoles?
    Comme les commerces de proximité?
    Jacques Traut

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