Le risque déflationniste appelle une thérapie d’urgence

COMMUNIQUE DE PRESSE

« Il n’existe qu’une voie pour s’extraire de l’impasse économique, et on la connaît, mais on n’a pas le courage de l’appliquer » dénonce le Député UDI des Hauts-de-Seine, Jean-Christophe Fromantin.

Avec un déficit chronique à 4%, une dette de près de 2000 milliards et un risque déflationniste, la France est pour la première fois dans une sérieuse impasse.

En renonçant, de fait, à la trajectoire de stabilité dans laquelle elle est engagée, elle risque à la fois de détériorer la qualité de sa signature et de tendre ses relations avec l’Allemagne. Ces deux paramètres risquent de peser lourdement sur la soutenabilité de la dette.

« On ne doit pas s’étonner de la réponse cinglante, rapide et agacée des allemands qui nous ont renvoyés à nos responsabilités et à l’urgence des réformes » souligne le Député.

Par ailleurs, le rythme de la croissance, au delà de son impact direct sur l’emploi, va remettre en cause les hypothèses de recettes nécessaires au financement du pacte de responsabilité.

Aucun élément objectif ne permet d’imaginer une reprise à court ou moyen terme, car ni les leviers d’investissements, ni une baisse drastique des prélèvements obligatoires et de la fiscalité ne sont possibles dans un tel contexte.

« Et quand le Président mise sur la relance grâce à une reprise en Europe ou dans le reste du monde ; il ne prend pas en compte la dégradation continue des parts de marché de la France qui nous rend de moins en moins sensibles à la reprise d’autres pays (…) les derniers chiffres du commerce extérieur confirment une fois encore l’atonie de nos exportations » rappelle le Député.

La relance de l’économie française et de l’emploi passe par une stratégie de retournement, avec deux orientations majeures : un plan de redynamisation de l’économie, axé à la fois sur les investissements d’avenir et sur la baisse du coût du travail ; et une politique très volontariste de diminution de la dépense publique, avec une réorganisation de nos services publics et une reconfiguration des interventions de l’Etat-providence.

« Cette stratégie d’augmentation des recettes et de baisse des dépenses n’est possible que dans le cadre d’un nouveau projet politique qu’il faudra, d’une manière ou d’une autre, proposer aux Français » conclut le Député.