577 POUR LA FRANCE : Faire de la société civile une « société civique » et donner à la France un nouveau souffle…

IMG_3273Ce mardi 21 juin, à l ‘Assemblée nationale, en présence des premiers candidats, Jean-Christophe Fromantin présente à la presse l’initiative « 577 pour la France ». Ce projet poursuit le double objectif de mobiliser de nouveaux profils, depuis chaque circonscription, pour engager des réformes audacieuses pour la France.

 

« C’est une initiative qui part des territoires pour mobiliser les Français et reconstruire avec eux un socle de confiance, de compétences et d’adhésion » rappelle Jean-Christophe Fromantin.

 

Cette initiative ne ressemble à aucune autre ; elle vise principalement à fédérer une diversité d’acteurs pour mobiliser les nouveaux talents dont la France a besoin. Elle s’articule autour d’un contrat de législature axé sur quatre thèmes : l’organisation de la France et de ses territoires ; la réussite des entreprises ; la performance sociale ; et la formation des jeunes. Le fil conducteur est l’adaptation de la France au nouveau monde et l’emploi.

Chaque candidat – dont la diversité des profils sera un gage de réussite –  pourra enrichir ou compléter ce socle commun pour autant que ses propositions soient compatibles avec les principes de subsidiarité et d’efficacité qui sous-tendent ce projet.

 

« Dans un monde qui change, le renouveau appelle l’engagement de ceux qui peuvent utilement ouvrir l’offre politique avec de nouvelles idées, de nouvelles expertises ou de nouvelles expériences (…) ; le débat politique ne doit plus fonctionner en vase clos mais s’ouvrir à tous ceux qui peuvent l’enrichir  » rappelle le Député des Hauts-de-Seine.

IMG_3312Alexandre Jardin, présent à la conférence de presse pour soutenir 577 POUR LA FRANCE, déclare : « Jean-Christophe Fromantin et moi sommes d’accord sur les fondamentaux : l’initiative politique doit repartir des territoires ».

La mobilisation s’organise autour de la plateforme www.577.fr. Elle se développe dans le cadre d’un processus de montée en puissance qui permet à chaque candidat d’éprouver son engagement et de construire son premier cercle de soutiens. Près de 40 candidats ont d’ores et déjà lancé la démarche. L’idée est d’atteindre l’objectif de 577 dans les 6 prochains mois.

 

Une série d’actions se déploie dans nos régions pour promouvoir les candidatures : information et formation des candidats, promotion sur les réseaux sociaux, préparation d’une université citoyenne, désignation de porte-paroles dans toute la France et actions de sensibilisation sur le terrain.

Jean-Christophe Fromantin sera à Strasbourg jeudi 23 juin, à Rouen mardi 5 juillet, à Annecy jeudi 7 juillet et à Montpellier mardi 12 juillet pour rencontrer tous ceux qui souhaitent s’investir dans cette initiative pour faire bouger la France.

 

« Cette démarche est d’abord construite sur la confiance vis à vis de tous les Français qui agissent concrètement dans différentes domaines ; elle se veut audacieuse, créative et courageuse pour aller directement vers les réformes utiles pour le pays ; elle vise à s’extraire du maelstrom politicien pour susciter l’élan et l’enthousiasme dont la France a besoin » conclut Jean-Christophe Fromantin.

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Avec 110.000 Français, 27 grandes entreprises, 16 métropoles régionales et 1000 jeunes issus des universités, la candidature de la France à l’Exposition universelle continue avec détermination et confiance …

Une chronique de la Matinale d’Europe 1 de ce vendredi 17 juin relate une position très hostile du Maire de Paris à la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025 au prétexte de laisser la priorité aux JO et laisse entendre qu’Anne Hidalgo demande au Président de la République de renoncer à la candidature française.

Très surpris par de telles déclarations, d’autant que le projet peut générer plus de 23 milliards d’EUR de retombées économiques, Jean-Christophe FROMANTIN souhaite réagir tant sur la forme que sur le fond mais aussi vis à vis de la candidature aux JO.

« Je ne crois pas que l’exécutif ait tranché alors que le 25 mai dernier, à l’occasion d’un RV à l’Elysée avec Jean-Pierre JOUYET, et le 8 juin, lors d’un RV avec Manuel VALLS à Matignon, l’un et l’autre ont confirmé l’intention de notifier, dans les semaines à venir la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025 (…) Cette hypothèse me surprend d’autant plus que la candidature a fait l’objet d’un Rapport d’information de l’Assemblée nationale voté à l’unanimité en novembre 2014, que le Président de la République a confirmé la candidature française dès le 6 novembre 2014, qu’une très forte mobilisation se construit jour après jour autour de ce projet et que depuis plus d’un an une Délégation interministérielle est en charge de la coordination de l’action publique »

« Je m’étonne qu’une candidature qui a été mise au point par près de 1000 jeunes Français issus de 12 grandes écoles et universités, qui fédère 27 grandes entreprises françaises, de nombreuses startups et des centaines de PME, qui réunit des élus de gauche comme de droite, qui rassemble dans son comité de soutien près de 110.000 membres issus de tous les territoires, qui mobilise des dizaines de partenariats avec des organismes professionnels, qui est suivi par 16 métropoles régionales et qui n’engage pas un seul Euro d’argent public, puisse être remise en cause à la seule demande de la ville de Paris pour laisser plus de place aux JO »

« Je m’étonne qu’une candidature, dont le Président de la République, a appelé lui-même à ce qu’elle soit celle de « toute la France, de toutes les villes de France » et que le Premier ministre a souhaité être celle du Grand Paris, puisse être à ce point être menacée par les oukases du maire de Paris (…) D’autant qu’au cours de la mission parlementaire la ville de Paris déclarait à propos de la localisation de l’Exposition universelle que « le développement de Paris intra-muros est aujourd’hui parvenu à maturité (…) et que nous militons pour que l’Exposition universelle accompagne la dimension du Grand Paris et mette en valeur sa dimension polycentrique » (…) Je m’interroge sur cet égocentrisme car la Ville de Paris n’est pas seule à représenter ni la France ni le Grand Paris »

« Sur le fond, les propos qui sont tenus sont faux : La candidature, construite autour du Village global et des Forums thématiques est conforme aux règles du BIE ; elle respecte l’unité de lieu pour tous les pays. Elle fait l’objet d’un travail très méthodique depuis trois ans sur la base 1) des travaux des grandes écoles et universités, 2) de plusieurs rencontres avec le BIE, 3) des 120 auditions de la mission parlementaire, 4) des travaux d’approfondissement menés avec les entreprises et les experts du cabinet Deloitte, avec les architectes Jacques Ferrier, Pauline Marchetti et leurs équipes – en charge du Pavillon Français à Shanghai – et, plus récemment avec les équipes du cabinet McKinsey »

« Enfin, je m’étonne de telles méthodes stériles et nuisibles. Souvenons-nous que la candidature de Paris à l’Exposition universelle de 1989 avait échoué à cause d’un conflit entre le Président de la République et le maire de Paris. Ne prenons pas le même risque (…) Je regrette cette idée que torpiller l’Exposition universelle valorisera la candidature pour les JO … Je crois malheureusement que ce comportement aura l’effet inverse »

Parlement des enfants – Visite de l’Assemblée par une classe primaire de Puteaux

Le 10 mai, dans le cadre de l’opération du Parlement des enfants, des élèves de CM2 de l’Ecole Benoît Malon ont pu visiter l’Assemblée nationale.

Ils ont pu découvrir les grandes pièces telles que l’Hémicycle, la Salle des fêtes ou encore la Bibliothèque. Les élèves ont prit connaissance du travail parlementaire et le député s’est rendu dans leur classe afin de leur présenter son rôle en tant que parlementaire et répondre à leurs diverses questions.

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Tribune d’Alexandre Jardin dans l’Express qui appelle à une révolte citoyenne en interpellant JC Fromantin

L’Express publie aujourd’hui une tribune d’Alexandre Jardin qui appelle Jean-Christophe Fromantin aux côté notamment de Jean-Louis Borloo ou Emmanuel Macron à une « véritable révolte citoyenne » : « Je pense à l’initiative disruptive prise par le courageux Jean-Christophe Fromantin, qui en appelle lui aussi à une France des territoires et a au cœur de son projet la sortie de notre pays de quatre siècles de centralisation. Lui aussi rassemble des citoyens en cherchant à identifier leurs capacités d’action réelle – donc des gens respectés car respectables. » ‪#‎577POURLAFRANCE‬ ‪#‎EtSiCetaitVous‬ ? www.577.fr

La colère du Zèbre par Alexandre Jardin

Au nom de l’égoïsme…

Cela fait des années que la France aurait dû lancer des réformes pour s’adapter aux évolutions du monde mais, à chaque tentative un peu courageuse, les gouvernants se heurtent aux résistances et aux égoïsmes de quelques-uns. Plusieurs de nos concitoyens, arc-boutés sur leurs avantages ou sur leurs rentes de situation, portent une responsabilité très grande dans les difficultés que connaît la France. Ils profitent de tous les droits jusqu’à oublier parfois qu’ils ont aussi des devoirs.

Ce sont eux – les syndicats minoritaires qui refusent tous les changements, les professionnels de la politique qui gardent leurs mandats à vie, les mouvements « zadistes » qui bloquent les grands projets ou parfois de simples Français qui ne voient plus que leur propre intérêt – qui, par la priorité accordée à leurs privilèges, ont progressivement anéanti tous les changements indispensables.

Ce refus de partager l’ambition collective d’un pays au nom de son propre intérêt, pèse de plus en plus lourdement sur la France. Le chômage de longue durée en est une des premières conséquences mais, au-delà de ça, c’est une génération entière que nous sommes en train de sacrifier au nom de l’égoïsme…

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Temps de parole des députés non-inscrits : Jean-Christophe Fromantin écrit au Président Claude Bartolone pour plus d’équité

« Alors que 80% des Français récusent les partis politiques, il me semble fondamental que les parlementaires libres de toute structure partisane ne soient pas pénalisés dans le cadre de leur mandat » explique Jean-Christophe Fromantin, Député des Hauts-de-Seine, qui fait partie des 25 Députés non-inscrits siégeant à l’Assemblée nationale.

C’est pourquoi, il a pris l’initiative d’écrire au Président Claude Bartolone la lettre ci-dessous, co-signée par plusieurs députés également non-inscrits :

 

Monsieur le Président,

Le temps de parole des députés non-inscrits aux Questions d’actualité pose un véritable problème d’équité. Alors que nous représentons tous le même nombre de Français et que ces derniers sont légitimes à prétendre à ce que leurs députés, indépendamment de leur appartenance à un groupe, puissent prendre part au débat, il apparait des écarts très importants.

En moyenne, les députés membres d’un groupe ont droit à 1,7 question par député et par an contre 0,2 pour les non-inscrits. Or rien ne justifie cette différence de traitement.

Comme vous l’avez fait pour la réserve parlementaire, selon le même principe d’équité, nous vous demandons d’appliquer cette règle de démocratie pour les questions d’actualité – et plus généralement pour les principales prises de parole – afin de nous permettre de prendre part aux débats à l’instar de nos collègues.

L’Assemblée nationale installe le Groupe d’Etudes pour la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025

 
Le groupe d’Etudes sur la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025 a été installé aujourd’hui avec 68 députés. Cette forte mobilisation marque tout l’intérêt des parlementaires sur ce projet.
Ce Groupe va être co-présidé par Bruno Le Roux et Jean-Christophe Fromantin qui avaient déjà animé conjointement la mission d’information parlementaire à l’issue de laquelle le Président de la République avait annoncé, dès la fin de l’année 2014, la candidature de la France.
Comme prévu dans le rapport issu de cette mission, le Groupe d’Etudes va accompagner la candidature de la France, il pourra conduire des auditions et déposer le moment venu une proposition de loi.
« Nous nous réjouissons de l’installation de ce groupe d’Etudes qui va nous permettre d’enrichir la candidature de la France, de relayer la mobilisation de tous les Français et de préparer les conditions d’une réussite de ce projet pour notre pays » déclarent Bruno Le Roux et Jean-Christophe Fromantin.
 
Composition du Bureau :
Vice-présidents : Yves Albarello, Député de Seine-et-Marne (LR), Charles de Courson, Député de la Marne (UDI), Valerie Fourneyron, ancienne Ministre, Députée de Seine-Maritime (SER), Michel Herbillon, Député du Val-de-Marne (LR), Philippe Martin, ancien Martin, Député du Gers (SER), Hervé Pellois, Député du Morbihan (SER),  Catherine Queré, Députée de Charente-Maritime (SER), , Dominique Tian, Député des Bouches-du-Rhône (LR), Philippe Vigier, Député d’Eure-et-Loir (UDI).
Secrétaire : Michel Pouzol, Député de l’Essonne (SER)

Fromantin pour un parti de la société civile

Les journaux du groupe EBRA : Le Républicain Lorrain / L’Est Républicain / DNA / L’Alsace / Vosges Matin / Le Bien Public / le Journal de Saône et Loire / Le Progrès  / Le Dauphiné libéré / Vaucluse matin ont publié un article consacré à #577POURLAFRANCE intitulé « Fromantin pour un parti de la société civile ».

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Interview à Direct Matin : « La politique est l’affaire de tous »

Jean-Christophe Fromantin a répondu aux questions de Direct Matin. Retrouvez-son Interview à Direct Matin : « La politique est l’affaire de tous »

Direct Matin VD

Il pense à 2017, mais pas à la présidentielle. C’est vers les législatives que se tourne Jean-Christophe Fromantin. Et pour ce faire, le député-maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts- de-Seine) et chef d’entreprise, veut impliquer les Français, en «recrutant» 577 candidats, un par circonscription, issus de la société civile et sans étiquette. Une démarche qu’il explique dans un livre sorti ce mois-ci.

Pourquoi en appelez-vous à la société plutôt qu’aux politiques ?
Je pense que la politique, c’est l’affaire de tous, pas seulement des partis. De plus, les enjeux auxquels nous devons faire face requièrent de nouveaux ­talents, une réoxygénation. Car si la France tourne en rond, c’est en partie car les politiques ne connaissent pas bien les enjeux du quotidien ou le monde de l’entreprise.

Les partis n’accompliraient plus leur mission, selon vous ?
Le problème ne vient pas des partis, mais de ce qu’ils sont devenus : des clubs qui servent leurs intérêts avant ceux de la France. Il y a un besoin urgent de renouveau et il faut donner aux Français l’opportunité de s’engager politiquement. Ce serait aussi une manière de canaliser le mécontentement, qui, pour l’instant, se manifeste par le vote Front national.

Pourquoi ne visez-vous pas l’élection présidentielle ?
Je ne crois plus à l’homme providentiel. Il faut plutôt miser sur des acteurs de proximité et de confiance pour reconstruire le socle politique. C’est la priorité pour donner une perspective au pays. Nous lançons donc une plate-forme web, 577.fr, afin que les citoyens, qui veulent se présenter avec nous aux législatives, puissent le faire. Nous aurons le compte d’ici à la fin de l’année.

2017. Et si c’était vous ?, éd. Michel Lafon, 14,95 €.

La résolution du 11 avril de l’UNESCO a t-elle seulement un sens, si ce n’est de trahir une fois de plus notre héritage judéo-chrétien ?

Quand l’ONU a lancé en 2005 le programme « Alliance des civilisations » pour créer des ponts entre les civilisations, elle aurait du préciser que cette initiative se ferait dans le respect des religions. Car, à lire la Résolution du 11 avril de l’UNESCO, on en vient à douter très sérieusement, non seulement du principe de neutralité politique de cette organisation, mais aussi, et surtout, de sa neutralité religieuse.

« Israël, Puissance occupante ». C’est en trahissant dès le départ par cette formule son état d’esprit – par une connotation très politique hors de son champ d’action – en réitérant à chaque paragraphe de sa résolution des termes très durs vis à vis d’Israël et en nommant son document « Palestine occupée » que l’UNESCO remet en cause les bases mêmes du judaïsme. Car cette Résolution n’est pas neutre – au prétexte de la sauvegarde du statut quo – ni vraiment géopolitique, elle est bien plus que cela, elle procède d’une option politique délibérée en faveur de l’Islam et du bloc des pays arabo-musulmans qui porte cette demande. Elle est grave et préoccupante, car elle fait voler en éclat la genèse de la Bible pour attribuer tout le périmètre culturel et religieux de Jérusalem-Est à l’Islam. Elle oublie sciemment l’existence du Temple de Jérusalem, elle oublie la Bible, elle oublie les fondements du Judaïsme mais également ceux du Christianisme. Cette résolution est un coup dur porté à notre héritage judéo-chrétien.

Mais ce qui est encore plus inattendu – si tant est, malheureusement, que la position de l’UNESCO soit véritablement surprenante – c’est la position de la France. Notre pays s’est engouffré dans la brèche, confirmant implicitement cette laïcité normative qui prend petit à petit le dessus sur le respect des religions. Malheureusement, je ne crois pas que la position française soit une simple erreur de nos diplomates, ni le fait d’un vote précipité de leur part, c’est une fois de plus un de ces signaux qui montre notre difficulté à inscrire notre avenir dans l’héritage religieux qui fonde nos valeurs. Pas sûr, avec ce type d’attitude, que l’initiative française pour la paix au Proche-Orient soit en capacité de prospérer …

Loi travail : on est passé à côté du double enjeu  de l’innovation politique et de l’efficacité économique !

Dans une tribune publiée par Le Huffington Post, Jean-Christophe Fromantin s’interroge sur la solidité de ce texte et s’inquiète sur l’évolution du débat politique.

Tribune publiée par Le Huffington Post

Le couperet du 49.3 permet au Gouvernement de faire passer un texte faute de majorité.

Compte-tenu du fait que la menace du 49.3 avait été évoquée dès le début par la ministre – la question se pose : « Le Gouvernement a-t ’il vraiment cherché à avoir une majorité sur ce projet ? »

Cette question a d’autant plus de sens que nous étions, dès le départ, plusieurs dizaines de parlementaires d’opposition à exprimer un a priori plutôt positif sur ce texte.  Cette « opposition pragmatique » aurait sans doute voté « pour » si le texte était resté fidèle à sa forme initiale. En additionnant ses voix aux votes des « socialistes réformateurs » – on aurait peut-être fait émerger une « majorité de projet ».

La démarche aurait été inédite ; elle aurait sans doute préfiguré un début de recomposition autour des urgences économiques et des priorités que les entreprises attendent.

Mais patatras ! Plutôt que d’essayer de  construire dans l’unité nationale une véritable réforme du travail avec les entreprises pour redresser l’emploi, le Gouvernement a préféré négocier avec quelques partenaires sociaux sous la pression de sa gauche la plus conservatrice. Dans cette négociation il a cédé sur des points essentiels : il a abandonné la barêmisation des indemnités de licenciement ; il n’a pas engagé le débat sur l’évolution des contrats de travail ; il n’a pas osé assouplir les 35h00 dans les PME. Il s’est contenté de quelques mesures, dont, bien que certaines aillent dans le bon sens, d’autres seront contre-productives et il n’est pas difficile de comprendre que la majorité d’entre elles ne facilitera pas pour autant la vie de nos entreprises.

Et puis – compromis syndical oblige – il a fait au passage quelques petits cadeaux qui renforceront encore davantage le pouvoir des minorités activistes avec les conséquences que l’on devine sur la rigidité de notre système économique et ses conséquences sur l’emploi.

Dommage ! Pour deux raisons : d’abord parce qu’il y a urgence sur le front du chômage et que nos entreprises continueront à souffrir d’un déficit de flexibilité dans l’organisation du travail ; aussi parce que cette attitude montre une fois de plus combien le débat politique est enfermé dans des codes de plus en plus surannés.

Car, au lieu de légiférer en recherchant l’efficacité, on est resté dans l’entre soi. Le parti socialiste cherchant d’abord à rassembler sa majorité. Raté ! Les syndicats cherchant à garder leur influence malgré leur représentativité dorénavant marginale. Réussi !

Au final ce sont les chômeurs qui seront les grands perdants de ce projet car d’une part son impact sur l’emploi sera quasi-nul et d’autre part cet échec montre une fois encore la force des égoïsmes dans notre pays !

C’est pour ces raisons que je voterai la « motion de censure » de l’opposition. C’est aussi pour contester dans le cas présent l’usage du 49.3. Car, si cette disposition constitutionnelle a du sens quand elle permet de passer une loi qui correspond à un engagement de l’exécutif ou quand elle est activée faute de majorité à l’issue d’un vrai débat parlementaire, son utilisation est en revanche très discutable quand elle est activée sur un texte qui n’a passé aucun filtre démocratique : ni celui du vote des Français lors d’un scrutin, ni celui d’un débat à l’Assemblée nationale dans le cadre du processus parlementaire. Et, sauf à considérer que le compromis syndical est un gage de démocratie – ce qui est de mon point de vue encore tout à fait contestable compte tenu de leur représentativité – on peut raisonnablement s’interroger sur la solidité de ce texte et s’inquiéter sur l’évolution de notre débat politique.

Contact presse : Clémentine Denis –  06 32 64 51 46

Interview de Jean-Christophe Fromantin à Paris Match

Jean-Christophe Fromantin a répondu aux question de Ghislain de Violet pour Paris Match. Retrouvez ci-dessous le lien et l’intégralité de ses réponses.

Interview de Jean-Christophe Fromantin à Paris Match

16.05.12_Paris Match

Le député-maire centriste de Neuilly-sur-Seine appelle à « déverrouiller le système politique » dans un livre * et recrute 577 candidats aux législatives.

Paris-Match. Vous êtes passé de simple citoyen à député et maire. La preuve que le système politique français n’est pas si verrouillé que cela…
Jean-Christophe Fromantin. Mais le monde politique devrait être par nature ouvert sur l’extérieur ! Ce n’est plus le cas en France.  Nos partis sont des systèmes imperméables à tout apport de compétences et de talents extérieurs. La politique est devenue un métier, quand elle devrait être un engagement. Alors c’est vrai, on peut déverrouiller le système. Mais il faut pour ça déployer une énergie considérable.

Votre livre s’ouvre sur votre campagne municipale de 2008, un épisode politique d’ailleurs assez violent…
En m’engageant à Neuilly, j’ai touché un nerf sensible. C’était la ville de Nicolas Sarkozy, qui était alors tout-puissant. Ma candidature a été une réaction à ce que j’estimais être une volte-face de sa part. Le candidat avait dit « croire plus aux convictions qu’aux étiquettes » et le président faisait l’inverse dans son ancien fief. Pendant la campagne, j’ai eu le droit à tout : le mépris, les tentatives de séduction, les manœuvres de déstabilisation. On cherche dans tous les interstices de votre vie pour vous faire chuter. Heureusement, ça s’est bien fini.

Que reste-t-il de Nicolas Sarkozy à Neuilly ?
Ce temps est terminé aujourd’hui. Il y a bien eu la séquence Jean Sarkozy, mais il ne s’est pas représenté au conseil général. Aux dernières municipales, une liste sarkozyste a fait 20%, j’ai été réélu au premier tour.

Vous recrutez 577 candidats aux législatives issus de la société civile. Pourquoi enjamber la présidentielle ?
Tout d’abord, je veux souligner à quel point cette expression de société civile est symptomatique. Comme si on avait intégré l’idée qu’il y avait d’un côté un monde politique, réservé à des professionnels de la chose et d’un autre côté une société condamnée à être spectatrice… Mais pour répondre à votre question, je dirai que la fonction présidentielle n’inspire plus confiance. Tous les sondages le montrent. Les acteurs de proximité, eux, sont épargnés. C’est sur ceux qui ont encore une crédibilité – élus locaux, patrons de PME, dirigeants d’associations – qu’il faut s’appuyer pour relancer une perspective politique pour la France.

Combien avez-vous de candidats pour l’instant ?
On doit être à près de soixante, pour l’instant. Les cinquante premiers seront présentés fin mai à la presse. Ils sont sélectionnés selon des critères exigeants, parce que le but n’est pas de les envoyer au casse-pipe. Pour vous donner une idée, on reçoit trente à quarante intentions de candidatures par semaine. C’est une bonne dynamique, que je conçois comme une vague. Mais une vague qui tient plus de la lame de fond que de la déferlante.

Est-ce qu’on a pas trouvé mieux que les partis pour faire vivre la démocratie, tout de même ?
Je ne suis pas contre les partis mais contre ce qu’ils sont devenus. C’est-à-dire des communautés d’intérêts, où la carrière prime sur les idées. Les partis ont externalisé la réflexion de fond dans les thinks-tanks, il ne leur reste plus que le marketing. Et les primaires ont aggravé le problème.

En quoi ?
C’est un hold-up sur la démocratie. Au nom de l’alibi FN, on présélectionne les candidats et on ferme encore plus le jeu. Je fais l’analyse inverse : plus on fermera le système au profit de ceux qui ont échoué depuis des décennies, plus les gens s’abstiendront ou voteront Front national. J’ajoute que la primaire dérègle nos institutions. Elle abaisse l’élection présidentielle, qui est censée incarner la grandeur. Regardez le casting à droite. Il y a des bons, des moyens, des nuls, des ambitieux, des prétentieux. Ça ne ressemble à rien. Ils se disent tous gaulliens et ils vont enchaîner les coups bas entre eux pendant six mois. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe.

Pour l’instant, c’est le FN qui capitalise sur l’envie d’alternative…
Il ne faut pas laisser le monopole de l’antisystème au FN. C’est là où j’interviens auprès des Français : engagez-vous, prenez vos responsabilités ou le système va réoccuper tout l’espace. Soit dit en passant, il n’est pas normal qu’avec près d’un tiers des voix aux élections, le FN soit si peu représenté. Je n’ai aucune sympathie pour ce mouvement mais ça me pose un problème vis-à-vis de la démocratie.

Si Emmanuel Macron était candidat à la présidentielle, vous pourriez le soutenir ?
On a en commun cette liberté vis-à-vis de la politique politicienne. Il est de gauche, je suis de droite. Mais c’est quelqu’un avec qui je pourrai travailler sur la définition d’un programme et sur les solutions dont la France a besoin : moins de dépenses, plus de dynamique entrepreneuriale, réorganisation des prélèvements obligatoires… Mais pour l’instant, il est un pied dehors, un pied dedans. Il dépend encore de Hollande. S’il reste sur cette position, son indépendance sera discutable.

Vous avez dit que vous arrêteriez la politique si votre initiative des 577 candidats faisait un flop. Vous maintenez ?
Ça ne vaut le coup pour moi de retourner à l’Assemblée nationale que si j’arrive à avoir une véritable dynamique de projet. Et pour ça, il faut avoir d’autres députés. Un parlementaire tout seul dans son coin n’intéresse personne. Mon initiative va me permettre de vérifier s’il y a vraiment une envie de renouveau. Les gens sont-ils prêts à s’engager pour faire vivre ce changement qu’ils réclament à cors et à cri ? Ou préfèrent-ils râler et partir à la pêche ou en week-end ? Si c’est le cas, tant pis. Mais j’aurai au moins essayé.

* « 2017. Et si c’était vous ? », éd. Michel Lafon.

Loi travail : une opportunité pour moderniser l’approche du travail ?

Loi travail : une opportunité pour moderniser l’approche du travail ? 

La loi travail arrive en débat à l’Assemblée nationale ce mardi 3 mai. Alors que le recours au 49-3 est envisagé par le Gouvernement faute de majorité à gauche,     Jean-Christophe Fromantin, accompagné d’un groupe d’entrepreneurs, propose des axes d’amélioration et défendra 15 amendements co-signés par une dizaine de députés portant sur 9 thèmes différents. 

 

« Cette loi doit être faite pour les chômeurs avec les entrepreneurs plutôt que pour les salariés avec les syndicats » souligne Jean-Christophe Fromantin.

 

  1. L’épargne salariale pour compenser les heures supplémentaires

Un amendement étend la mise en place d’un accord de participation aux entreprises de plus de 10 salariés, un autre rend obligatoire l’intéressement aux résultats pour les entreprises non soumises à la participation aux bénéfices et un troisième modifie la formule de calcul de la participation afin de la simplifier. L’idée de « gagner plus si l’entreprise gagne plus » correspond aux règles d’efficacité et de justice autour desquelles les entreprises et les salariés devraient se retrouver.

  1. Des communautés d’intérêts pour remplacer les branches professionnelles

Les communautés d’intérêt dans lesquelles les salariés et les employeurs évoluent doivent être le cadre naturel au sein duquel ils échangent et négocient avec les syndicats. Un amendement vise à supprimer les branches professionnelles et à les remplacer par des « communautés de négociation » regroupant au minimum 1000 salariés.

  1. Passer au forfait jour dans les entreprises de moins de 50 salariés

Jean-Christophe Fromantin propose de revenir au texte initialement présenté par le gouvernement et d’autoriser les entreprises de moins de 50 salariés, non couvertes par un accord collectif, à passer au forfait jour afin d’apporter de la flexibilité dans l’organisation du temps de travail et de donner de l’autonomie aux salariés.

  1. Limitation des mandats syndicaux 

Afin de valoriser l’engagement personnel des salariés qui s’investissent dans des mandats de représentation du personnel et garantir que cet engagement reste compatible avec l’employabilité et le développement harmonieux d’une carrière professionnelle, il est proposé de limiter à deux mandats consécutifs les mandats des représentants du personnel.

  1. Un recours plus facile à une consultation des salariés

Jean-Christophe Fromantin et le collectif d’entrepreneurs proposent d’instaurer un mode de consultation direct des salariés par les employeurs en vue d’un accord collectif.

  1. Une barémisation indexée sur l’employabilité

Les barèmes doivent être réintroduits mais pourraient être pondérés, à la hausse ou à la baisse, selon deux critères d’employabilité : la formation dont le salarié a bénéficié au cours de son contrat de travail et sa tranche d’âge (un salarié âgé et mal formé, serait mieux indemnisé qu’un salarié plus jeune et ayant bénéficié de crédits de formation).

  1. L’abandon du CDD et différents CDI

Le CDD doit être abandonné et le CDI doit devenir plus flexible. Un Contrat de référence est proposé, inspiré du CDI actuel, avec trois variantes : le CDI, le CDI de projet et le CDI d’intermittence. Les CDI « de projet » et « d’intermittence » permettraient aux entreprises de bénéficier d’une formule souple, soit pour s’adapter aux projets de l’entreprise soit pour répondre à l’intermittence de certaines fonctions comme celles liées au spectacle ou aux activités saisonnières.

  1. Rendre la formation obligatoire 2 jours par an

Malgré des enveloppes budgétaires très conséquentes le nombre de salariés qui bénéficient des dispositifs de formation est plus faible que la moyenne européenne. Jean-Christophe Fromantin propose de rendre obligatoire un minimum de 2 jours de formation par an répartis équitablement entre le temps de travail et le temps de congé du salarié.

  1. Avoir le même statut pour le secteur public et le secteur privé

Pour améliorer la porosité entre les secteurs public et privée, l’idée est de n’avoir plus qu’un seul statut. Cela concerne d’abord les contrats de travail mais aussi l’ensemble des mesures à caractère social, le régime des retraites et plus généralement l’ensemble des dispositifs d’accompagnement des carrières. Dans un premier temps, un amendement à la loi travail vise à ouvrir à des salariés du privé des postes actuellement réservés aux fonctionnaires.

France 3 : invité politique

Jean-Christophe Fromantin était l’invité politique de France 3 Paris Ile-de-France. Il a répondu pendant 15 minutes aux questions de Daic Auduit sur son initiative « 577 pour la France » – www.577.fr  – et EXPOFRANCE 2025 – www.expofrance2025.com.

Pour revoir l’interview :

Pour voir le résumé sur le site de France TV Info

Pour 2017, Jean-Christophe Fromantin lance un appel aux Français : « Vous avez le devoir de participer…Ne restez pas en dehors »

 

LE TALK du Figaro

16.04.28_Le Figaro_Le Talk

 

Jean-Christophe Fromantin était l’invité du Talk du Figaro. Il a répondu aux questions d’Yves Thréard sur le chômage, son initiative « 577 candidats pour la France », la fin des partis politiques traditionnels, la nécessité de construire de nouvelles initiatives politique loin des postures, les intermittents du spectacle et la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025.

LCP : La séance continue

Guillaume Garot et moi, avons débattu dans l’émission de LCP « La Séance continue » sur le contrat remporté par DCNS en Australie, la question de l’énergie nucléaire et le mouvement « Nuit debout ».

Pour revoir l’émission :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Les prêts entre entreprises enfin possibles !

Le Décret correspondant à « l’amendement Fromantin » de la loi Croissance et Activité vient d’être publié au Journal Officiel.

« Dans le cadre de la loi Croissance et Activité, j’avais proposé un amendement pour que les entreprises puissent se prêter de l’argent sans passer par les banques (…) Cet amendement avait été adopté à l’Assemblée nationale puis au Sénat et le Décret correspondant à cette mesure a été publié aujourd’hui au Journal Officiel.

C’est un signal très positif envoyé aux entreprises car depuis la crise de 2008, la baisse d’activité, la contraction des marges et l’alourdissement des besoins en fonds de roulement ont entraîné une dégradation significative de leur trésorerie et particulièrement pour les PME » se réjouit Jean-Christophe Fromantin, Député des Hauts-de-Seine.

Il est impératif que les entreprises françaises puissent reconstituer rapidement leur trésorerie ; ce mécanisme simple basé sur la confiance permettra désormais aux entreprises qui ont des relations économiques ou commerciales de s’octroyer des prêts.

De nombreuses défaillances dues à des difficultés de trésorerie, alors même que les carnets de commande sont remplis mais que les banques ne s’engagent pas, pourront ainsi être évitées.

« C’est une innovation très positive dans les systèmes de financement des entreprises. Elle s’intègre dans l’évolution des nouveaux modes de financement basés sur les relations directes entre les acteurs économiques » rappelle le Député.

Réunion publique du 6 avril au théâtre de Neuilly

Moment agréable et échanges constructifs au théâtre de Neuilly. Dans une salle pleine, Jean-Christophe Fromantin a pu faire le bilan sur les actualités récentes en discussion à l’Assemblée nationale. Il a apporté des suggestions intéressantes enrichissant le texte de loi dit « El-Khomri », en ce moment en débat au sein de la commission des affaires sociales au Parlement. Le Député non-inscrit des Hauts-de-Seine a aussi pu faire un point sur la conjoncture économique et sociale et sur la situation à l’international. Il a dressé un état des lieux du projet EXPOFRANCE2025 dont il est Président qui suscite un enthousiasme partout en France avec près de 60.000 soutiens !

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