Je suis intervenu dans le cadre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, sur la métropolisation dans la future métropolisation
Je suis intervenu dans le cadre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, sur la métropolisation dans la future métropolisation
La dix-huitième édition du Parlement des enfants aura lieu ce samedi 8 juin à l’Assemblée Nationale lors d’une séance publique solennelle qui réunira les 577 délégués juniors dans l’hémicycle du Palais Bourdon. C’est une classe de CM2 de l’Ecole de la République à Puteaux qui représentera la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine. Les délégués élus par la classe sont Charline SIMO et Grégoire PERROT. Ce jeudi matin, je suis passé à l’Ecole de la République pour rencontrer la classe et répondre aux questions des enfants. Samedi prochain, dans l’hémicycle, Charline SIMO sera assise à ma place afin de débattre des 4 propositions de lois sélectionnées. Enfin, jeudi prochain, toute la classe de CM2 de l’Ecole de la République viendra visiter l’Assemblée Nationale. Vous pouvez retrouver toute les informations sur le Parlement des enfants sur le site :
La lutte contre les conflits d’intérêt dans la vie publique doit s’appuyer sur la nécessité de s’assurer qu’il n’y a pas d’enrichissement personnel ni d’opérations illicites dans le cadre des fonctions électives. Pour cela un dispositif externalisé indépendant doit être mis en place afin d’assurer un haut niveau de fiabilité des informations transmises. Ce dispositif doit permettre de juger de la sincérité et de la régularité du patrimoine et des revenus déclarés et de faire les distinctions d’origine entre les différents actifs et les différentes ressources.
Le projet de loi présenté par le gouvernement ne permet pas de faire la distinction entre le patrimoine acquis par le travail dans une vie professionnelle antérieure, un héritage, ou celui acquis en parallèle d’activités électives. L’amalgame entre ces différents patrimoines éloigne de l’objectif initial qui est de lutter contre les conflits d’intérêts dans la vie publique. De surcroît, il met sur la place publique des informations personnelles déconnectées des responsabilités publiques.
Je propose qu’un Commissaire aux comptes agisse dans le cadre d’un mandat qui lui sera confié par l’élu pour certifier de la sincérité et de la régularité du patrimoine et des revenus qui lui sont soumis au regard des normes en vigueur. Il procèdera à un double contrôle, au début et en fin de mandat, qui pourrait être étendu à l’entourage proche s’il l’estime nécessaire dans le cadre de ses diligences. A l’issue de ces deux phases de contrôle, le Commissaire aux comptes devra, soit certifier, soit refuser de certifier, soit émettre des réserves qui seront alors communiquées à la Haute autorité de la transparence de la vie publique et le cas échéant au Procureur de la République.
La France d’aujourd’hui est encore celle qui a été dessinée en 1790 pour mettre chaque Français à moins d’une journée de cheval des chefs-lieux de département. Ce décalage croissant entre la carte de France issue de la fin du 18ème siècle et la réalité actuelle des dynamiques économiques et sociales génère de nombreux frottements qui sont à la base de l’inflation de notre dépense publique et de la détérioration de notre efficience économique.
Le travail mené par Jean-Christophe Fromantin, Député des Hauts-de-Seine et Président de Territoires en Mouvement (TEM) avec une équipe d’entrepreneurs et d’universitaires, vise à refondre la carte et la gouvernance territoriale pour retrouver une correspondance entre l’évolution des flux et notre organisation politique.
« La carte de France du 21ème siècle doit adopter une structure et un mode de gouvernance qui épousent de façon plus harmonieuse les échelles et le temps qui rythment dorénavant nos territoires dans la mondialisation » souligne Jean-Christophe Fromantin.
L’idée principale de ce mouvement est de mieux exploiter nos avantages comparatifs et nos capacités productives en rapprochant nos territoires des métropoles. L’un et l’autre sont nécessaires pour redonner à la France une perspective économique au sein de grands « territoires de projet ».
Parmi les principales propositions de cette carte de France – telle qu’elle ressort des critères de croissance – on notera :
Cette réorganisation de nos territoires permettrait, à l’issue du processus de transformation d’environ 10 ans, de réaliser une économie de plus de 60 milliards d’EUR en rythme annuel. Des orientations stratégiques et une série de grands travaux seraient entreprises au niveau de chaque Pôle territorial.
« Le moment est venu d’ouvrir le débat sur les réformes structurelles dont la France a besoin. La proposition que nous lançons vise à montrer qu’il est indispensable de partir du présent pour construire la France du 21ème siècle … » conclut Jean-Christophe Fromantin.
Le réveil de l’opinion sur le texte « mariage pour tous » nous interpelle profondément sur la place des valeurs dans le débat politique. Aucune réforme, aucun projet, aucune échéance n’ont jamais suscité une mobilisation si spontanée, si déterminée et si intense. Ce mouvement est d’autant plus exceptionnel qu’il est animé par l’enthousiasme de milliers de jeunes et de familles, de tous horizons et de toutes confessions, dont l’engagement est si important pour l’avenir de la France. Ce mouvement d’espérance est une chance. J’ai la conviction qu’il marque l’amorce d’un profond renouveau car il a démarré en réaction à une loi qui remet en cause le principe même de la filiation. En touchant à ce principe fondamental il pose inévitablement l’acte fondateur d’une nouvelle séquence politique car si nous considérons la famille comme le socle social d’une société alors il n’est pas étonnant que le détournement de la filiation soit vécu comme la déconstruction de nos fondations.
Il est bien question de valeurs et non d’un sujet de société.
Il me semble aujourd’hui essentiel de réaffirmer clairement nos valeurs, de les assumer pleinement, et de rappeler qu’elles donnent son véritable sens à notre engagement politique. Les manifestations qui se déroulent depuis plusieurs mois nous rappellent combien les français attendent de nous cette vérité, combien ils sont attentifs à ce que notre projet politique soit d’abord respectueux des fondements de notre humanité. Ce cap est d’autant plus important que la confiance nécessaire à l’engagement des réformes de structure que nous devrons lancer appelle cette clarification préalable. Comment aborder les sujets de compétitivité, de transformation sociale ou de mutation territoriale si nous sommes en désaccord sur les valeurs humaines les plus essentielles – celles là même qui inspireront nos orientations politiques les plus stratégiques – ? Comment prétendre avoir le courage de réformer si nous n’avons pas celui de défendre d’abord nos convictions ?
Les enjeux auxquels nous devons faire face appellent de notre part plus de cohérence et d’engagement. Car la crise que nous traversons se révèlent être d’abord une crise de sens. L’absence de réponse à la question essentielle de la place de la France dans la mondialisation – et toutes les conséquences que cela provoque en terme de confiance en l’avenir – entraîne inévitablement une réflexion sur le fond. Tant que nous n’indiquerons pas un cap sur le long terme, clairement adossé à nos valeurs fondatrices, alors nous stimulerons le climat dépressif et pessimiste qui se développe en France. Le niveau de suspicion des opinions vis à vis des structures politiques montrent leur incapacité à créer de la confiance et suffisent à démontrer l’attente d’un renouveau. Nos partis politiques ont pour la plupart déserté le terrain des valeurs ; ils se contentent trop souvent de borner leurs projets à l’horizon des échéances électorales ou de rédiger leurs programmes à l’aune des émotions ou de l’actualité. N’est-ce pas cette absence de courage et d’engagement qui crée le doute dans l’opinion ? N’y a –t-il pas dans cet abandon le germe de l’impuissance auquel ils sont confrontés ? N’est-ce pas cette absence de souffle et d’ambition qui installe progressivement notre société dans le fatalisme et la résignation ?
Cette crise de sens doit d’abord interpeller chacun d’entre nous. Que nous soyons ou pas engagés dans la vie politique, elle nous rappelle que nous participons tous d’une société que nous voulons prospère et positive mais que nous devons aussi nous interroger sur nos propres contributions, concrètes et désintéressées, à ce dessein commun. C’est sans doute le sens que l’on doit donner à ces grandes manifestations qui marquent l’amorce d’une prise de conscience. Ne pas l’admettre, ne pas le comprendre, ne pas prendre à sa juste mesure ce mouvement et les questions qu’il pose, serait une faute politique définitive. Posons enfin les priorités dans le bon ordre : quelles sont nos valeurs fondatrices ? Quelle est notre vision de moyen terme pour la France dans le monde qui se dessine ? Quels sont nos projets concrets pour préserver le rang de notre pays et le bien-être de ses habitants?
Un renouveau appelle une profonde liberté et un rassemblement de tous les talents. J’ignore quelle forme cela prendra mais ce dont je suis certain c’est qu’un mouvement est en marche et que la période à venir sera pour beaucoup d’entre nous l’occasion de réengager cette dynamique d’espérance…
« Nous ne nous sommes pas engagés en politique pour servir le plus fort mais le plus faible. Cette loi c’est la loi du plus fort, elle ne protège pas le plus faible : l’enfant »
Vendredi 19 avril, à 7h25, après une nuit entière de débats, je suis intervenu à la tribune de l’Assemblée Nationale pour exprimer la position de la majorité du groupe UDI sur le texte sur le mariage :
« Vous touchez à des valeurs que l’on pense être fondatrices et fondamentales »
« Nous pensions sincèrement qu’une union civile, que l’adoption simple, sans toucher à l’adoption plénière et à la rupture du lien filiatif pouvaient être des solutions consensuelles, partagées, acceptables pour la société »
« Comme beaucoup de mes collègues je pense que vous avez déclenché quelque chose, que vous avez déclenché une mobilisation »
Lors de mon intervention dans le cadre de la discussion générale en 2ème lecture j’ai pointé les quiproquos de ce texte et sa fragilité grandissante.
Quiproquo sur le temps des débats, quand le Gouvernement nous dit qu’il est urgent de voter alors que nos échanges n’ont fait qu’accentuer les incertitudes et les doutes. Quiproquo sur l’adoption, quand beaucoup de français pensent « adoption simple » alors qu’il s’agit d’adoption plénière avec rupture de la filiation. Quiproquo sur la PMA, quand le Gouvernement nous dit que ce n’est pas à l’ordre du jour alors que la jurisprudence européenne risque fort de nous l’imposer. Quiproquo sur le principe d’égalité, quand nous défendons l’exigence fondamentale à ne pas priver un enfant d’un père ou d’une mère … Quiproquo enfin sur l’interprétation du règlement de l’Assemblée nationale à tel point que son Président à évoqué en séance l’arbitrage possible du Conseil constitutionnel !
Ma question au Gouvernement concernant la précipitation du calendrier parlementaire sur le texte relatif au mariage pour tous. Alors que la Garde des Seaux parlait de « réforme de civilisation », cette accélération du débat ne va pas dans le sens de l’apaisement.
COMMUNIQUE DE PRESSE
C’est dans ces termes que Jean-Christophe Fromantin (Député-maire de Neuilly-sur-Seine) a démarré la conférence de presse qui s’est tenue ce matin au Grand Palais pour présenter le projet de la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025. « La France doit renouer avec le progrès en combinant ses atouts, son patrimoine et les nouveaux leviers d’innovation ; elle doit partager cette ambition et donner rendez-vous au monde ».
Sans dévoiler à ce stade les orientations du projet, les promoteurs ont néanmoins insisté sur quelques principes fondamentaux comme le choix du thème, la place qui sera dévolue à l’innovation et l’idée de mettre à la disposition des pays du monde les monuments, les gares et les sites existants du Grand Paris. Compte tenu de ce modèle économique à fort potentiel de créativité et faiblement consommateur d’investissements, Jean-Christophe Fromantin a proposé que les bénéfices issus de l’opération alimentent un fonds d’intervention dédié au développement et à la création.
Aux côtés de Jean-Christophe Fromantin, les trois porte-paroles, le mathématicien Cédric Villani, la chef étoilée Anne-Sophie Pic et la navigatrice Maud Fontenoy ont rappelé l’intérêt de cette grande ambition, qui permettra de « recréer de la confiance et faire à nouveau rayonner la France dans toutes ses dimensions ».
Le projet, structuré autour de l’association EXPOFRANCE2025, est d’ores et déjà soutenu par un Club de partenaires fondateurs avec de nombreuses entreprises comme la RATP, la SNCF, Clarins, le Groupe Bouygues, Carrefour ou Aéroports de Paris. Un pôle d’universités et de grandes écoles, au titre desquels la Sorbonne, Sciences Po, l’Ecole Nationale d’Architecture de la Villette ou l’Ecole Nationale des Arts et Métiers travaillent depuis quelques semaines sur les grands enjeux de la candidature qui devra être déposée au Bureau International des Expositions (BIE) en 2016.
En présence de Luc Carvounas (Sénateur-Maire d’Alfortville), Jean-Christophe Fromantin a présenté le partenariat qui vient d’être conclu avec Jacques Pelissard, Président de l’Association des Maires de France, insistant sur la dimension territoriale et la dynamique nationale du projet, dans lequel le Grand Paris sera d’abord un territoire d’accueil.
« Il faut donner du sens par un projet commun avec les territoires » a rappelé Cédric Villani avant d’ajouter que « nous sommes mondiaux et en même temps locaux »
Dès l’automne prochain, un colloque portant sur l’implication des territoires dans le projet, sera organisé au Sénat. Par ailleurs, Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale vient d’accepter le principe d’une mission d’information parlementaire qui devrait démarrer en septembre prochain.
Plusieurs étapes importantes attendent les organisateurs : la rédaction dès 2015 du pré-projet et la mobilisation des collectivités et de l’Etat, le dépôt du dossier en 2016 auprès du Bureau International des Expositions et la promotion internationale. Le vote des 161 Etats-membres du BIE pour sélectionner le pays organisateur se déroulerait en 2018.
« Nous avons besoin d’optimisme ! » a conclu Anne-Sophie Pic.
En 2016 le Bureau international des Expositions (BIE) ouvrira les candidatures pour l’accueil de l’Exposition Universelle de 2025. C’est dans cette perspective que mercredi 10 avril, au Grand Palais, avec trois personnalités emblématiques du rayonnement de la France, – la navigatrice Maud FONTENOY, le mathématicien Cédric VILLANI et la Chef étoilée Anne-Sophie PIC – nous présenterons en avant -première les contours d’un projet de candidature française. A nos côtés, dix grandes entreprises, l’Association des Maires de France et un pôle d’universités et de grandes écoles lanceront le CLUB DES PARTENAIRES FONDATEURS. Tous sont convaincus de la nécessité de mobiliser notre pays autour d’un grand projet fédérateur porteur d’espoir et de renouveau … (à suivre)
« Grâce à la créativité de sa population, à sa culture et à sa passion pour la modernité, la France a su transformer chaque cycle de changement en un nouveau temps de développement et de rayonnement à travers le monde. Depuis toujours et à chaque fois elle a su se réinscrire dans une dynamique d’innovation et de progrès. La période difficile que nous traversons ne doit entamer ni notre fierté, ni nos projets, ni notre motivation à perpétuer cette ambition. L’organisation d’une Exposition Universelle donnerait corps à cette ambition … »
Lors de l’audition de Monsieur Eloi Laurent, économiste à l’OFCE, sur l’égalité des territoires, je suis intervenu sur les critères de comparaison des territoires, sur les métropoles et sur les mobilités.
Réponse de M. Eloi Laurent.
Orateur de l’UDI sur la proposition de loi révisant les modalités de recherche sur les cellules souches issues d’embryons humains, Jean-Christophe Fromantin, présentera le 28 mars différents amendements pour éviter les risques liés à cette évolution législative majeure. Ce 27 mars, au nom du Groupe UDI, il a interpellé le Premier ministre :
« Monsieur le Premier ministre,
Demain, une proposition de loi nous proposera de changer le statut de la recherche sur l’embryon humain, c’est un changement fondamental qui touche à la fois notre conscience mais également des principes essentiels inscrits dans le Code civil, la Constitution et le Droit européen …
Cette évolution se caractérise par un renversement radical de la charge de la preuve : les conditions dérogatoires aux recherches sur l’embryon humain, qui fonctionnaient jusqu’à présent, deviendront des critères d’autorisation.
Cela pose deux questions, une de fond et une de forme :
La question de fond touche à l’utilité même de cette proposition.
Nous partageons tous la même exigence à ce que la recherche permette de traiter les maladies dégénératives ou d’autres pathologies ; nous pouvons tous aussi légitimement espérer que les travaux dans ce domaine soient le plus efficaces possible dans le respect de la dignité humaine. Or, la proposition de loi que votre Gouvernement va soutenir n’est pas la meilleure solution. Depuis quelques années d’autres travaux ont abouti à de biens meilleurs résultats. Je pense à ceux du Prix Nobel de Médecine en 2012 sur les cellules dites IPS, prélevées par exemple sur notre moelle osseuse, qui permettent de régénérer nos propres cellules, de les métamorphoser en cellules du cœur, du foie ou du cerveau et de personnaliser les traitements. Pourquoi ne va-t-on pas résolument dans cette direction qui redonnerait à la France son rang dans ces travaux de recherche ? Par ailleurs, pourquoi garder des critères d’autorisation aussi flous que celui de satisfaire simplement à une « finalité médicale » – très difficile à interpréter – ? Dans le dernier rapport du CCNE il est bien précisé – au sujet de l’embryon – que le respect prime sur les conséquences pratiques. Confirmez-nous que vous ne cédez pas aux demandes de quelques-uns en vue de réaliser des tests de médicaments sur des embryons … ?
Monsieur le Premier ministre, l’autre question est sur la forme. Pourquoi légiférer dans l’urgence au mépris de toutes les précautions visant à protéger la dignité humaine ?
Les conditions du débat parlementaire ne sont pas à la hauteur des enjeux éthiques que pose ce texte.
Et, dans la proposition qui va nous être soumise demain, toutes les digues sautent : L’Agence de biomédecine se substituera aux ministres (de la Santé et de la Recherche) en matière d’autorisation, elle n’aura même plus d’avis à donner lorsqu’il s’agira d’études ; les formes éthiques de recherche régénérative ne seront plus mentionnées comme devant être prioritaires ; les familles ne seront plus informées de la nature des recherches entreprises …
Monsieur le Premier ministre, ce texte ouvre un changement fondamental, pourquoi une telle précipitation ? – mais surtout – Pourquoi une telle évolution n’a-t-elle pas été préalablement soumise à l’avis du Comité Consultatif National d’Ethique ? »
« Vous êtes la force tranquille de l’espérance (…) vous êtes un mouvement de liberté et de vérité », c’est sur ces mots que j’ai démarré mon intervention sur le podium de La Manif pour tous devant des centaines de milliers de personnes. Un moment réellement impressionnant et émouvant qui donne un véritable sens à notre engagement politique. Je crois que ce mouvement va bien au delà du texte de loi sur la mariage; il marque une prise de conscience de millions de français convaincus qu’on ne reconstruira pas un avenir en négligeant les valeurs essentielles qui fondent notre bien commun. Cette première valeur c’est celle de la famille, c’est notre socle, il n’est pas négociable. Dans une période de doute et de perte de confiance, alors que nous devons dessiner un nouveau modèle pour engager la France dans la mondialisation, il est nécessaire d’ancrer notre projet politique autour de véritables repères. L’enthousiasme qui se dégageait de ce grand rassemblement – alors que le projet de loi est, malheureusement, très engagé depuis le vote à l’Assemblée Nationale, – vient sans doute de ce que les centaines de milliers de français présents sentaient déjà l’amorce d’un renouveau et une perspective d’espérance …
COMMUNIQUE DE PRESSE
Jean-Christophe Fromantin rencontre des représentants des auto-écoles.
Conscient des problèmes auxquels sont confrontés de nombreux jeunes pour s’inscrire aux examens du permis de conduire, Jean-Christophe Fromantin a rencontré ce mercredi des représentants des auto- écoles pour faire le point sur la situation, tant au niveau local que national.
Il s’agit pour le député-maire de Neuilly-sur-Seine, de bien comprendre les causes de l’allongement important des délais d’attente pour les examens de conduite du permis B.
Avec des représentants des syndicats d’auto-écoles et de leurs salariés, Jean-Christophe Fromantin a imaginé des solutions alternatives pour redonner de la fluidité au système.
« L’allongement des délais de passage aux examens a un impact important sur le coût pour les familles et les jeunes et peut avoir, dans certaines situations, des conséquences graves comme la conduite sans permis. Une meilleure gestion du système de présentation aux examens doit être imaginée rapidement en concertation avec les professionnels » a indiqué Jean-Christophe Fromantin a l’issue de la rencontre.
D’autres rencontres sont prévues avec les professionnels du secteur dans les prochaines semaines afin d’avancer sur des propositions concrètes.
Je viens de lire l’avant-projet de loi sur la décentralisation. Étonnant ! Vraiment… Quand l’État veut décentraliser et contrôler, sans simplifier, ni se soucier de la dépense publique cela donne ça (extraits) :
Création du HAUT CONSEIL DES TERRITOIRES, des CONFERENCES TERRITORIALES DE L’ACTION PUBLIQUE, des PACTES DE CONFERENCES TERRITORIALES, du SCHEMA REGIONAL DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, D’INNOVATION ET D’INTERNATIONALISATION, du SCHEMA DEPARTEMENTAL DES RESEAUX DE COMMUNICATION ELECTRONIQUE, des ESPACES MUTUALISES D’ACCES AUX SERVICES, des POLES d’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT RURAL, de la METROPOLE PARIS-ILE DE FRANCE, de la CONFERENCE METROPOLITAINE DES MAIRES, du SCHEMA DE COOPERATION INTERCOMMUNALE, du FONDS DE SOLIDARITE POUR LES DEPARTEMENTS D’ILE DE FRANCE, de la CONFERENCE FRANCILIENNE DU LOGEMENT, etc.
Tout cela sans rien supprimer du mille-feuilles territorial (communes, inter-communalités, syndicats de projet, départements et régions) et en rétablissant la clause de compétence générale pour tout le monde… !
Pour illustrer/ compléter je vous propose un extrait de « l’exposé des motifs » sur la partie urbanisme en Ile de France : « Les contrats de développement territorial, les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme, les schémas de secteur, les cartes communales et les documents en tenant lieu, devront être compatibles avec le plan régional de l’habitat, qui lui devra être compatible avec le schéma directeur d’Ile de France »
On voulait simplifier… A-t-on encore les moyens de se payer le luxe d’une telle complexité dans une période où nous devons au contraire retrouver de la souplesse, de l’efficacité et réduire la dépense publique ? Le Gouvernement a voulu plaire à tout le monde et, au lieu de rechercher l’efficacité et de jouer résolument la carte des territoires, il accentue les handicaps dont la France souffre pour avancer. Il est temps de nous mobiliser et d’avoir le courage de faire des vraies réformes qui donnent à la France les moyens de rebondir… (à suivre)
Le mardi 27 février à l‘Assemblée Nationale, lors des questions au Gouvernement, nous étions plusieurs à nous dire que, si le ministre de l’Education Nationale avait été au moins une fois élu au scrutin direct et en charge d’un mandat exécutif local, il ne commettrait pas les erreurs de méthode sur la réforme des rythmes scolaires. Je m’étais fait la même remarque lors des débats sur le logement social au cours duquel les élus écologistes réclamaient l’application de la loi SRU aux communes de moins de 3500 habitants. Intenable… mais ils l’ont partiellement obtenu !
Une saine mise à l’épreuve de la loi face aux enjeux territoriaux
Notre pays a cette particularité d’avoir concentré l’essentiel du pouvoir normatif à l’Assemblée Nationale et au Sénat et le pouvoir réglementaire à l’Administration centrale. Cette situation créée des interactions permanentes entre les pouvoirs législatifs et locaux. Quand je suis assis sur les bancs de l’Assemblée aux côtés des maires de Cholet et de Montélimar ou du Président du Conseil général de la Côte d’Or, je peux vous assurer que chaque projet gouvernemental est immédiatement passé au tamis du bon sens et des réalités locales.
Cette mise à l’épreuve de la loi face aux enjeux territoriaux est saine ; elle justifie à elle seule la combinaison d’un mandat exécutif et d’un mandat législatif. D’ailleurs, la majorité des pays qui sont cités en exemple et qui n’autorisent pas le cumul des mandats sont ceux qui ont transféré une partie du pouvoir réglementaire ou normatif aux territoires ; ils sont ainsi à l’abri du risque « idéologique » ou « technocratique » vers lequel nous conduirait inévitablement le projet de loi socialiste.
Au bout de la logique : la professionnalisation du mandat politique
Mais la vraie question porte sur l’objectif de ce projet de loi. S’il consiste à focaliser l’essentiel de l’énergie des élus sur un seul mandat électif alors il faut d’abord mettre un terme au cumul des fonctions qu’exercent quasi automatiquement les élus dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les syndicats mixtes, les agences de développement etc. Quand, ces jours derniers, le Gouvernement distribuait des fonctions de responsabilités au sein de la Banque Publique d’Investissement (BPI) – dotée de 42 milliards d’EUR – à des Députés et ou à des Présidents de Région, on s’interroge : pourquoi fait-il le contraire de ce qu’il préconise ?
Poussons la logique jusqu’au bout et, selon les mêmes principes, posons la question du cumul des mandats politiques et des engagements professionnels. Cela aboutit directement à la professionnalisation du mandat parlementaire avec toutes les conséquences que cela comporte.
La perte de l’ancrage territoriale affaiblit l’indépendance de l’élu
Une autre question que pose ce projet de loi tient à la dynamique de notre démocratie. L’ajustement des mandats présidentiels et législatifs participe du renforcement des pouvoirs du Président de la République et des partis politiques. La possibilité pour un élu indépendant de siéger à l’Assemblée Nationale tient en grande partie à son mandat local. L’indépendance dont il fera preuve sur les bancs de l’Hémicycle tient également pour beaucoup à son ancrage territorial. Notre démocratie s’est construite sur cette réalité et la période que nous traversons a plus que jamais besoin de cette indépendance.
Un projet de loi non abouti : cinq questions posées au gouvernement…
En tout état de cause, le projet de loi présenté n’est pas abouti. Avant de le soumettre aux parlementaires le Gouvernement devrait, à mon sens, se poser cinq questions :
C’est dans ce sens que je formulerai des propositions dans le cadre du prochain débat parlementaire, avec la conviction que l’articulation entre un (seul) mandat local et un mandat national donne un véritable sens au principe de subsidiarité qui permet aujourd’hui, en France, de concilier les projets territoriaux et la cohérence nationale.
Mon intervention lors de l’audition de Didier Migaud, 1er Président de la Cour des Comptes sur l’évaluation des dispositifs publics d’aide à la création d’entreprise, dans le cadre du CEC
Mon intervention à la Tribune de l’Assemblée nationale mardi 12 février lors du vote du texte ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.
Voici le texte de l’intervention :
Monsieur le Président, Mesdames et monsieur les ministres, Chers collègues (…)
C’est en conscience et dans le respect des nuances et des positions différentes des Députés du Groupe UDI que je m’exprime, dans le respect également des couples homosexuels qui attendent beaucoup de ce texte, mais avec la ferme conviction de la très grande majorité d’entre nous que ce projet de loi n’est pas acceptable car il remet en cause les fondements de la famille.
Nous avons très rarement l’occasion de débattre et de voter « pour ou contre » un texte qui marque autant le sens de notre ENGAGEMENT POLITIQUE. Cela donne à chacun de nous, à chacun de nos votes, une portée particulière car non seulement il nous engage, mais surtout, IL ENGAGE TOUTE LA SOCIETE.
Les débats que nous avons eus depuis plusieurs jours ont porté sur le SENS que nous donnons au mot « égalité ».
Nous avions deux interprétations différentes :
L’égalité au service des plus forts ou l’égalité au service du plus faible … !
Le droit à l’enfant ou le droit de l’enfant … !
Ce débat a été tranché dès le vote de l’article 1, le 2 février dernier, et toutes les solutions que nous avons alors proposées comme celles de « l’Union civile » et le statut de « beaux-parents » – alors même qu’elles répondaient à la réalité des situations vécues par les couples homosexuels et aux attentes de la plupart d’entre eux – ont été balayées d’un revers de la main.
Car la victoire que vous recherchiez était d’abord symbolique.
Mais ce symbole engage l’AVENIR bien au-delà de ce que la grande majorité des français réalise aujourd’hui, bien au-delà de ce que vous leur avez dit et promis …
Vous créez trois nouveaux droits :
Les réponses que vous devrez donner pour rendre effectifs ces droits – au-delà de l’adoption plénière déjà prévue dans le texte, qui ne suffira pas – seront inévitablement, la Procréation médicalement assistée (PMA) et la Gestation pour autrui (GPA).
Malgré vos hésitations, malgré les débats et les consultations que vous nous avez promis sur le recours, ou non, à ces modes de procréation médicalement assistés, la Cour et la jurisprudence européenne risque de vous mettre rapidement, vous le savez, face à vos responsabilités …
Vous avez refusé l’Union civile, vous avez choisi le mariage, ce choix est le vôtre, vous devrez l’assumer car le droit européen risque, je le crains fortement, de faire le reste du chemin à votre place, si d’aventures, vous n’osez pas aborder cette question devant notre Assemblée.
Faibles sont les motifs qui nous permettront, chers Collègues, d’éviter la PMA et la GPA, … ni la légitime attente des couples de même sexe, ni le sens, ni le principe d’égalité que beaucoup d’entre vous brandissent dans les débats … Sachez que la quasi-totalité des Députés de l’UDI se mobilisera avec détermination contre cette évolution qui marquerait une étape supplémentaire dans le « droit à l’enfant ».
Les français ont-ils réalisés vers quoi ce texte nous amène ? Je suis convaincu que non !
Votre projet de loi aboutira finalement à deux questions que poseront inévitablement les enfants :
Vous estimez que ces questions ne méritaient pas de réponses,
Elles sont pour nous essentielles …
C’est la raison pour laquelle la majorité des Députés UDI votera contre ce texte.
Ma question au Gouvernement sur sa position par rapport à la PMA et la GPA. Etant donné l’importance du débat en cours, une clarification est nécessaire.
Mon rappel au règlement dimanche 3 février, pour demander des éclaircissements sur les projets du Gouvernement en matière de PMA.
Les débats sur le texte mariage démarrés mardi dernier se sont poursuivis tout le week-end et toute la nuit de dimanche à lundi. Au milieu de la nuit j’ai défendu des amendements contre les adoptions issues de GPA afin de ne pas encourager les mères porteuses. Puis vers 5h du matin j’ai défendu une série d’amendements sur les droits des tiers en terme d’autorité parentale.
Vers 6h du matin, nous avons fait une pause café, croissants à la buvette de l’Assemblée. Les débats reprendront ce lundi à 16h pour encore de longues heures.
Un grand merci pour vos messages et vos encouragements !
Le Gouvernement et la majorité n’ont plus de cap clair sur le projet de loi « mariage pour tous »: 1) avec le projet de loi ils ouvrent un droit naturel à avoir un enfant pour les couples homosexuels, 2) ils annoncent et renoncent a un amendement PMA (projet du Groupe PS), 3) depuis 3 jours nous leur demandons de prendre des positions claires sur la PMA et la GPA, 4) ce matin à 13:49 le ministre de la famille annonce une loi sur la famille qui incluera la PMA avant la fin de l’année, 5) a 14:45 Matignon contredit son ministre et annonce que les choses seront traitées plutôt en 2 temps avec une loi sur la famille en mars et une loi sur la PMA après avis du Comité National d’Ethique, 6) a 15:15 dans l’Hemicycle le President du Groupe PS contredit le Gouvernement en disant qu’il y aura une loi sur la PMA ! – sans tenir compte de l’avis du Comité National d’Ethique
Mon intervention dans l’hémicycle sur la motion référendaire sur le mariage
Ma question au gouvernement au sujet de la Gestation Pour Autrui (GPA) suite à la circulaire Taubira :