Le Grand Paris est-il incompatible avec les perspectives de décentralisation ? Bien que le ministre Cécile Duflot assure qu’elle maintient le projet (cf. la réponse à ma question au Premier ministre le 17 juillet), on peut se poser la question sur la nature des réticences qui motivent le Gouvernement. Car de sérieuses interrogations restent en suspens en ce qui concerne le financement (20 milliards d’EUR), surtout depuis que le ministre du budget renâcle à mobiliser les moyens nécessaires (1 milliard d’EUR initialement prévus dans la loi de programmation des finances publiques) (*). Dans le prochain débat sur la décentralisation qui démarrera dès octobre prochain nous ne devons pas céder à la tentation d’opposer le Grand Paris aux autres territoires. Au contraire. Notre avenir dépend de la bonne articulation entre les zones urbaines et les zones à faible densité. Les premières, par la nature des entreprises qu’elles abritent, sont à la fois des « fabriques » de compétitivité et des « zones de connexion » avec le monde. Les secondes sont des espaces à vocation productive, agricole, artisanale ou touristique essentiels pour notre équilibre économique et social; elles abritent une grande partie de nos atouts différenciateurs. Si, par exemple, une PME textile est à 2h00 d’une métropole, elle n’a pas d’avenir car elle ne pourra pas résister à la pression des prix, si elle est à 30′ d’un grand pôle urbain elle pourra y puiser la créativité et l’innovation qui lui permettront de rebondir … C’est la même chose pour tous les secteurs. Notre avenir dépend donc de notre capacité à combiner les deux pour construire cette compétitivité « hors prix » que chacun appelle de ses voeux. L’enjeu consiste donc à développer des métropoles fortes qui tirent tous les territoires. Le Grand Paris doit jouer ce rôle et d’autres métropoles doivent aussi aller dans ce sens comme Marseille, Nantes, Bordeaux ou Lille. Le débat sur la décentralisation ne devra pas être une série d’arbitrage entre « Paris et le reste de la France » mais la recherche d’un schéma moderne sur « Les métropoles françaises, vecteur de développement pour nos territoires ». Cette approche est stratégique si nous voulons faire de la mondialisation une perspective de croissance pour la France. L’a t-on compris ?
Archives de l’auteur : jcf
Un cycle de rencontres sur les dynamiques de territoire ..
Jean-Christophe FROMANTIN, Président de Territoires en Mouvement (TeM) et Louis GISCARD d’ESTAING, Président des IDées.fr, lanceront conjointement dès la fin du mois de septembre à l’Assemblée Nationale, un cycle de rencontres sur les dynamiques de territoires.
Convaincus, au travers de leurs expériences respectives, que le développement et la croissance procèdent en grande partie des atouts de nos territoires et de l’ambition des politiques territoriales, ils rapprochent le mouvement politique TeM et le Club de réflexion Les-IDées.fr, ainsi que leurs réseaux et leurs équipes pour travailler ensemble sur ces enjeux stratégiques. Au cours de ces rencontres qui réuniront des élus et de nombreux représentants de la société civile, ils approfondiront les avantages d’une approche économique et sociale par les territoires et exploreront des nouveaux modèles d’organisation plus en phase avec les impératifs de croissance. La compétitivité et la gouvernance seront parmi les premiers thèmes abordés.
« Forts d’expériences différentes, en Auvergne ou au cœur du Grand Paris, et de convictions communes, nous voulons travailler sur des orientations nouvelles et des propositions concrètes pour faire de nos territoires des espaces d’initiative et de responsabilité qui contribuent davantage au développement des entreprises, au renforcement du lien social et à la modernisation de nos politiques publiques »
Intervention sur les transports en Commission Développement Durable
Retrouvez mon intervention en Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire lors de l’audition de Monsieur Philippe DURON, dont la nomination à la Présidence de l’AFITF (Agence de Financement des Infrastructures de Transports de France) est proposée par le Président de la République.
Première question au Gouvernement
Question posée dans l’Hémicycle le 17 juillet 2012
M. le président. La parole est à M. Jean-Christophe Fromantin, pour le groupe Union des démocrates et indépendants.
M. Jean-Christophe Fromantin. Monsieur le Premier ministre, vous avez évoqué tout à l’heure les grands projets, les grands programmes d’avenir, en disant à juste titre que c’est avec eux que l’on construit l’avenir du pays et celui de nos enfants.
Depuis les lois de décentralisation et avec la loi instituant le Grand Paris, votée il y a quelques années, l’État a renoué avec de grandes opérations d’intérêt national, de grands projets d’infrastructures qui redonnent à notre pays un rôle de locomotive et l’effet d’entraînement si utile à nos territoires : je pense au plan de renouveau pour le quartier d’affaires de La Défense, à l’opération d’aménagement du plateau de Saclay et à la modernisation des opérations portuaires et aéroportuaires.
Vous savez, monsieur le Premier ministre, combien ces opérations sont nécessaires, à la fois pour l’attractivité du pays et pour la compétitivité de notre économie.
Ma question porte donc sur votre politique à l’égard de ces grandes opérations d’intérêt national.
D’une part, quelles sont vos orientations sur ces opérations ? Comment entendez-vous les faire avancer et les développer, sachant que le contexte économique nécessite que ces grandes opérations d’intérêt national soient à la fois développées et réitérées pour la dynamique de nos territoires ?
D’une manière plus précise, quelles sont vos ambitions économiques pour le Grand Paris ? On parle beaucoup de l’impact social et des mesures de péréquation autour de ce projet, mais on ne dit pas comment on va engendrer cette perspective de richesse sur notre territoire, qui possède des avantages comparatifs tout à fait extraordinaires méritant d’être exploités ?
M. le président. Merci, mon cher collègue !
M. Jean-Christophe Fromantin. D’autre part, ne serait-il pas pertinent que la représentation nationale soit présente dans les structures de gouvernance, notamment dans les établissements publics qui gèrent les grandes opérations d’intérêt national ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur certains bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’égalité des territoires et du logement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Écoutez Mme la ministre, s’il vous plaît !
Mme Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement. Monsieur le député, le Grand Paris est un projet d’avenir concernant des millions de Franciliens et surtout ceux et celles – l’État et l’ensemble des collectivités locales – qui se sont mis d’accord pour le porter ensemble s’agissant des transports, mais pas seulement.
Je veux vous rassurer tout à fait si vous étiez inquiet : ce projet sera poursuivi. Cela se fera dans un état d’esprit marqué par la crédibilité et par le pragmatisme. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Le pragmatisme impose d’ouvrir les enquêtes publiques, ce qui a été décidé par le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris et de séquencer ce projet pour permettre sa réalisation. Il impose également – vous l’avez évoqué – d’être en lien avec l’ensemble des sujets qui préoccupent les habitants de cette région. Je pense à la question des transports, en particulier les transports de proximité pour tous les territoires qui ne sont pas directement concernés par le projet de métro express.
C’est pour cela qu’une partie des financements sera mobilisée, comme cela avait déjà été prévu dans le cadre du plan de mobilisation pour les transports à destination de l’ensemble des habitants de cette région.
Il nous faut penser au Grand Paris de demain, mais aussi à celui d’aujourd’hui. Cela ne pourra se faire que dans un esprit de rassemblement de l’ensemble des élus franciliens. C’est pour cela que les échanges qui ont eu lieu entre le Gouvernement, l’ensemble des présidents de conseils généraux et le président du conseil régional montrent bien que tous ces élus, en charge de l’avenir des Franciliens, travailleront de concert à doter notre territoire d’un avenir à sa hauteur, tant sur le plan des transports que sur celui du logement, sans oublier l’aménagement, qui permettra de rassembler l’ensemble des activités économiques au plus près du lieu d’habitation. En effet, il faut également lutter contre l’allongement des temps de transport dans notre région.
M. le président. Merci, madame la ministre.
Mme Cécile Duflot. Voilà l’état d’esprit qui nous animera, en association avec les collectivités locales et les représentants de l’État. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, et RRDP.)
Nouveau mandat, nouveau défi !
Après la crise financière, la France traverse une crise structurelle qui révèle l’obsolescence de son modèle. Notre organisation institutionnelle et territoriale n’est plus adaptée à la nouvelle configuration du monde et de son économie. Si nous voulons renouer avec la croissance et pérenniser nos équilibres sociaux, nous devons impérativement enclencher la mise en place d’un nouveau modèle de développement qui prenne en compte la mondialisation. C’est un défi politique, c’est aussi celui d’une droite qui n’a d’avenir que si elle a l’audace de s’inscrire dans cette grande ambition.
Jean-Christophe Fromantin fait son entrée à l’Assemblée Nationale

Inquiet, Convaincu, Décidé
Ce résultat laisse un arrière goût de RV manqué, comme si on avait vécu la dernière campagne du XXe siècle. A t-on vraiment pris conscience des enjeux auxquels la France doit faire face, de l’avenir qu’elle doit construire, des valeurs qu’elle doit promouvoir … ? Je suis inquiet ; je ne suis pas pour autant abattu, ni résigné. Je suis plus que jamais convaincu que les valeurs issues de la droite et du centre sont celles à partir desquelles on dessinera les contours d’un nouveau projet. Je suis plus que jamais décidé à agir pour une perspective économique plus forte, pour un grand projet d’aménagement du territoire et pour une ambition européenne d’envergure. Le renouveau partira des territoires ; de notre capacité à mettre l’initiative, la responsabilité et la proximité au cœur d’un nouveau modèle de croissance. Nous le ferons dans une dynamique de renouveau qu’il nous faut amorcer dès aujourd’hui.
Ne nous trompons pas de combat/ de projet …
L’élection présidentielle de 2012 aurait du être l’espace de débat sur l’avenir de la France dans la mondialisation. Ça ne l’a pas été, ça ne le sera pas. Pour de multiples raisons, le débat s’est focalisé sur des sujets périphériques et sur des perspectives de court terme. Les « Fronts » ont occupé le terrain avec leurs solutions simplistes fondées sur les peurs légitimes des populations les plus angoissées. Un tiers des français ont voté dans ce sens exprimant ainsi leurs inquiétudes. Et ces nouveaux Fronts, sûrs de leurs dynamiques, prétendent aujourd’hui incarner le renouveau – bien que les solutions qu’ils proposent soient celles d’un autre siècle –. Gardons nous de les suivre sur ces voies sans issues. Ils sont les derniers soubresauts d’une crise de sens. Mobilisons-nous pour redonner confiance et dessiner le projet politique du XXIème siècle. Rappelons-nous que la politique a pour mission de préserver la paix et de préparer l’avenir. Appelons ceux, issus de la Droite et le Centre, à se rassembler sur des valeurs et sur un projet ambitieux. Si nous en sommes là c’est probablement parce que nous n’avons pas su répondre aux inquiétudes de nos compatriotes. Nos discours n’ont pas porté l’espérance attendue. Il est temps d’agir. Aujourd’hui, nous sommes face à trois échéances : À très court terme nous devons éviter le grand coup de « marche arrière » que provoquerait le retour de la gauche au pouvoir. La France n’a plus les moyens d’un risque socialiste à grand coup de dépenses publiques, de libéralités et de destruction des valeurs. Ensuite, quelque soit le résultat des présidentielles, nous devons faire des législatives une étape décisive dans le réamorçage d’une force politique qui place les valeurs d’initiative, de responsabilité et de proximité au centre d’un projet. Enfin nous n’échapperons pas à l’organisation d’un grand débat, dépassionné – hors échéances électorales – sur l’avenir de la France dans la mondialisation. Si nous voulons restaurer la confiance nous devrons prendre le temps d’expliquer que l’emploi passe par le développement de l’entreprenariat, la réduction des dépenses publiques et la modernisation de notre système éducatif ; qu’il n’y a pas de solidarité sans une prise de conscience des responsabilités individuelle et collective, sans une gouvernance qui s’inscrit d’abord dans la revitalisation des échelles de proximité ; que la France ne sera forte dans la mondialisation que si elle s’ouvre, si elle restaure le potentiel économique et social de ses territoires et si elle s’inscrit dans une nouvelle ambition européenne. Ce premier tour nous met au défi d’avancer et de proposer des voies nouvelles. Prenons nos responsabilités, ne nous trompons pas de combat, courage !
Une séance de travail pour des idées nouvelles
L’exercice était nouveau, son issue n’était pas garantie … l’expérience fut passionnante. Pendant 3h00 nous nous sommes réunis à plus de 100 personnes – habitants de Courbevoie, Neuilly et Puteaux – tous volontaires pour travailler sur les messages de ma campagne pour les élections législatives. Sept groupes avaient été constitués qui devaient réagir sur des propositions de textes. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour comme le positionnement politique, les enjeux de territoire, les orientations économiques et sociales etc. Je retiens de cette séance d’échanges sur le fonds combien nous devons travailler à la régénération des idées et des projets en s’appuyant sur ceux que l’on n’a pas forcément l’habitude d’entendre dans le champ politique … « Liberté, avenir, valeurs de solidarité, modernité, responsabilité, enthousiasme, développement, nouvelle approche, indépendance, territoires » sont les mots qui ont le plus été cités lors de cette séance de travail ; ce seront ceux que vous retrouverez dans mon projet.
La campagne des législatives sera t-elle celle du renouveau ?
La campagne présidentielle semble complètement encalminée dans les problèmes du présent. On ne compte plus les sujets – certes importants – qui sont évoqués mais qui ne participent que trop rarement à l’évolution structurante dont on a besoin pour résoudre nos difficultés profondes. L’actualité est probablement une des causes de cette étonnante réduction du débat – mais peut on s’en contenter ? La période que nous vivons est une période de re-configuration; elle appelle inévitablement un changement de modèle. Si la séquence électorale ne s’empare pas de ce débat alors nous risquons encore de passer à côté des vrais enjeux. Et le temps joue contre nous car ce monde qui tourne de plus en plus vite ne nous attend pas; il appelle de nouvelles idées et un nouveau souffle. Ce décalage entre les thèmes abordés et les attentes d’ouverture vers l’avenir est probablement une des causes du désintérêt des français pour cette campagne. C’est de notre avenir dont il devrait être question. Je soutiens le candidat qui tient la barre pendant la tempête mais comme de nombreux français j’ai le souci du nouveau cap qu’il nous faudra tenir pour mettre la France sur les rails de la mondialisation. Ce qui me rassure c’est que la période électorale ne s’arrête pas le 6 mai, elle continue jusqu’au mois de juin. On ne doit pas éluder cette 2ème séquence politique. C’est la séquence des territoires, celle de la proximité et de la confiance. La plupart des candidats-députés emboîteront le pas de leurs candidats-présidents en récitant benoîtement les bréviaires nationaux de leurs partis ; dans le sillage de nos familles politiques nous devrons avoir le courage d’aller bien au delà ; de mettre dans nos campagnes cette dose de discernement et de liberté qui permettra d’introduire dans le débat des idées nouvelles sur les sujets essentiels de développement, d’emploi et d’avenir. Les candidats qui s’engageront sur cette voie seront écoutés par les populations. Cette campagne inspirera un formidable renouveau des idées par la base si elle fixe un cap qui réconcilie les échelles locales et globales. Je compte bien aller dans ce sens et mobiliser tous ceux qui auront la même audace pour inscrire résolument leur engagement au croisement des préoccupations locales et des perspectives d’avenir.
Le dangereux signal des « 75% »
Difficile d’être maire de Neuilly et de réagir à la proposition de taxer à 75% les revenus supérieurs à 1MEUR par an. J’entends déjà les réactions … Pourtant ce signal donné par François Hollande m’inquiète. C’est comme « entrepreneur » que je veux réagir car – bien que très très très loin de tels revenus – je mesure le risque d’une telle proposition. A l’heure où nous devons faire évoluer notre économie pour qu’elle soit à nouveau compétitive il est fondamental que nous encouragions l’émergence d’une nouvelle dynamique entrepreneuriale. Or l’idée même de confisquer plus des 3/4 d’un revenu réel ou potentiel est un signal désastreux vers tous ceux qui ont encore cette capacité de prise de risque, d’invention, d’investissement ou d’initiative. François Hollande applique aux « entrepreneurs » actuels (et futurs) les reproches qu’il fait (légitimement) aux « patrons » du CAC 40 pour leurs rémunérations excessives voire indécentes ! Cette confusion est dangereuse et contre-productive car ces entrepreneurs sont le principal vecteur de création de richesses qui nous permettra demain de retrouver les voies de la croissance et de l’emploi. Beaucoup ne gagneront jamais de telles sommes mais le signal donné traduit un état d’esprit. Une chose est de réglementer les rémunérations des patrons-salariés des grandes entreprises; une autre est d’encourager ceux qui créeront les nouvelles activités qui nous permettront de rebondir dans la mondialisation. La France a 390.000 millionnaires en $. Notre place est à rapprocher de nos positions en terme de croissance et de pertes structurelles d’emplois : Nous sommes là aussi en dernière position après les pays émergents, les USA, le Japon, la Grande Bretagne et l’Allemagne; nous sommes le pays où le nombre de nouveaux millionnaires progresse le moins vite (3% contre 8% environ) et celui où ils sont le plus âgés (74 ans en moyenne) … Bref tous les signes d’un pays qui, progressivement, laisse se tarir l’envie d’entreprendre. François Hollande ne semble pas comprendre la relation entre l’entrepreneuriat, le renouvellement économique et l’emploi; ni la réalité de la concurrence fiscale qui s’exerce en Europe; ni même le potentiel d’attractivité de nouvelles zones de développement dans le monde. Sa proposition va directement à l’encontre des dynamiques d’innovation et de compétitivité. Ce n’est pas le patron de Publicis (président de l’AFEP – Association Française des Entreprises Privées) ni les joueurs de foot que je voudrais entendre sur cette mesure mais tous les « vrais » entrepreneurs, ceux qui prennent des risques, ceux qui s’endettent, ceux qui ont réussi en partant de rien, ceux qui créent de la richesse et des emplois en France … Nous sortirons de la crise en encourageant les entrepreneurs et en diminuant les dépenses publiques. François Hollande propose l’inverse ?!
EXPO FRANCE 2025
Top depart de la campagne d’adhésion à l’idée que la France accueille l’Exposition universelle de 2025.
Signez la pétition et rejoignez tous ceux qui se mobilisent sur EXPO FRANCE 2025 pour retrouver une dynamique et un rayonnement …
Café politique à Nantes
Le 16 février je serai l’invité d’un café politique organisé par l’association « Rencontres de la Loire » créée par Valérie Lorin Professeur d’économie et de gestion à l’université d’Angers – à 18h00 à la Brasserie de la Bourse, place du Commerce à Nantes.
+ 500 personnes au dîner des territoires
Plus de 500 personnes étaient présentes au Dîner des Territoires vendredi 10 février au soir dont une quarantaine d’élus de toute la France et de nombreux maires d’Ile de France (Vincennes, Ville d’Avray, Meudon, Croissy s/Seine, Carrières sur Seine etc.). Christophe Aulnette et Olivier Babeau, vice-Présidents de Territoires en Mouvement (TeM) ont lancé la soirée et j’ai pris la suite avec un discours sur le sens, les enjeux et les orientations politiques de mon mouvement. « La crise que nous vivons est bien plus grave qu’une crise économique, financière ou même sociale ; c’est une crise de sens, et de ce fait une crise de confiance dont le principal marqueur est l’obsolescence d’un modèle (…) Il n’y a pas de politique s’il n’y a pas cette volonté de considérer le renouveau des hommes et des idées qu’exigent les profondes évolutions de la société (…) La priorité des priorités est de réenclencher la confiance en proposant un nouveau modèle de croissance (…) rarement la politique n’a été autant nécessaire » Je pose un principe fort, celui de la lutte contre toutes les formes d’isolement « Je suis frappé par tous les signaux qui vont dans le sens de l’isolement (…) l’isolement des personnes au détriment des formes premières de solidarité, l’isolement des groupes ou des communautés au détriment des dynamiques collectives, l’isolement des territoires qui sont pour beaucoup dans l’angle mort des politiques publiques, l’isolement des pays tentés par la démondialisation ou le retour au souverainisme (…) Alors que le cœur de nos valeurs – notre bien commun – est dans cette conviction que c’est dans l’échange, la coopération ou le partage que se construit la valeur sociale et économique (…) l’isolement est un renoncement » J’appelle de mes vœux un nouvel engagement et renvoie dos à dos ceux qui se résignent et ceux qui par leurs comportements dégradent le véritable sens de l’engagement politique. « A ceux d’entre nous qui s’engagent ou qui sont prêts à le faire, nous devons impérativement respecter trois principes : l’exemplarité, la liberté et la vérité »
1er Dîner des Territoires
Vendredi 10 février j’organise le 1er Dîner des territoires avec pour objectif de réaffirmer le sens de l’engagement politique, de rappeler les enjeux actuels et d’insuffler une perspective de renouveau sur la base d’une approche à partir des territoires. Près de 500 personnes sont attendues ainsi que les premiers élus qui me rejoignent dans ce projet.
Plus d’infos/vous inscrire : contact@territoiresenmouvement.com
« Elu local de l’année 2011 »
Le 31 janvier Laurent Joffrin et Arlette Chabot m’ont remis le prix du Trombinoscope de « l’élu local de l’année » lors d’une réception à l’Hôtel de Lassay (Assemblée Nationale) en présence de nombreuses personnalités dont le Président du Parlement et également le Président du Conseil italien, Mario Monti « européen de l’année ». Nicolas Sarkozy et François Hollande étant les « hommes politiques de l’année » ex aequo. Je suis très fier de cette reconnaissance pour le travail accompli depuis plus de trois ans à Neuilly. Cette marque de confiance confirme le formidable potentiel de ceux qui s’engagent d’abord pour leur territoire et pour ceux qui y vivent. J’associe à cette récompense tous ceux qui depuis 4 ans, me soutiennent, m’accompagnent et m’encouragent dans ce parcours politique.
A paraître le 9 février …
Je sors mon 2ème livre le 9 février prochain aux Editions François Bourin. Dans ce nouvel essai je dessine une nouvelle perspective politique pour la France en proposant de relancer la croissance par les territoires. Cette approche originale part du principe qu’il n’y aura pas de grandes évolutions sans confiance et que c’est dans les échelles humaines que nous recréerons une dynamique de progrès. Au travers de 12 contributions audacieuses et modernes, je trace les contours d’une politique dont l’objectif est de réconcilier la compétitivité et l’équilibre social. Je plaide pour une politique de territoires qui mobilise de nouveaux talents, valorise nos atouts et optimise nos dépenses publiques. Je propose des idées nouvelles en matière de croissance, de solidarité et de gouvernance. Je lance le projet d’une candidature de la France pour une Exposition universelle afin qu’elle retrouve une ambition dans la mondialisation. A suivre …
Logement social … au coeur des débats
Dès que le sujet du logement social vient dans l’actualité Neuilly est montré du doigt. Avec 4% de logements sociaux la ville compte effectivement parmi celles les plus en retard. Pour autant j’essaie à chaque fois – dans chaque débat – d’en expliquer les raisons et de proposer des nouvelles pistes qui devraient inspirer une réforme de la loi SRU. Les raisons (dans une commune comme la mienne) tiennent à deux phénomènes : l’absence de foncier et le coût des opérations. Le 1er point est fondamental. La ville compte parmi les plus denses d’IIle de France et n’a pas un seul m² de disponible ni aucune zone de renouvellement urbain. Il ne reste par conséquence pour faire du logement social que le levier de la préemption. Ce levier n’est cependant applicable qu’en cas de vente correspondant aux critères du logement social. La ville est donc tributaire des perspectives de marché et des ventes d’immeubles sur la commune. C’est la raison pour laquelle il m’est quasiment impossible de m’inscrire dans un projet de moyen ou long terme. La 2ème raison tient à la faisabilité de la préemption car les évaluations sont souvent incompatibles avec les niveaux d’intervention financière des bailleurs sociaux. Les collectivités mobilisent des subventions qui, dans un cas sur deux, ne sont pas suffisantes pour garantir l’équilibre économique des opérations. La seule solution consiste donc à convaincre les bailleurs sociaux de mobiliser une partie de leurs fonds propres dans les opérations. C’est la raison pour laquelle quand j’entends le candidat du PS proposer de multiplier par 5 les pénalités au titre de la loi SRU, je m’étonne qu’il ne considère pas davantage des réalités foncières incontournables ! Pour autant il y a des pistes intéressantes à explorer … :
(2009, 2010, 2011) et 2012 …?
Depuis 3 ans les aléas économiques mettent en défaut nos certitudes et nos projets. La crise et les espoirs déçus des années 2009, 2010 et 2011 prennent le pas sur l’enthousiasme de beaucoup d’entre nous. Doit-on pour autant se résigner à formuler des voeux réservés pour 2012 ? Clairement non ! Car l’année 2012 n’est pas n’importe quelle année. C’est une année de débat politique. Il nous appartient de nous y engager et de faire valoir nos idées, nos projets et nos propositions. Il nous appartient de nous rassembler et de nous faire entendre. Je le ferai avec toute l’équipe de Territoires en Mouvement. Je forme des voeux pour qu’en 2012 chacun prenne part au débat et que nos contributions participent à restaurer la confiance, à renouveler les idées et à retrouver une perspective de croissance. Bonne année à tous.
Jeunes en mouvement
En proposant une approche politique de l’avenir on doit impérativement écouter et donner la parole aux jeunes, d’abord parce que c’est d’eux dont il s’agit, ensuite – et surtout -parce qu’ils sont sans doute plus armés pour comprendre les nouveaux enjeux qui s’ouvrent à nous. Tous les grands sujets, de solidarité ou de compétitivité, doivent être revisités, avec eux, en intégrant la nouvelle donne mondiale et technologique, en prenant en compte les nouveaux usages et en étant près à remettre en cause les schémas traditionnels … Un groupe d’étudiants vient de lancer « JEUNES EN MOUVEMENT ». Je serai avec eux samedi 17 décembre. Je vous invite à nous rejoindre dès 18h00 pour échanger et débattre au Café Le Marly à Neuilly (54 avenue du Roule)
La mondialisation est une chance …
Ne nous trompons pas de combat ! Les chiffres publiés dans Le Monde du 3 novembre sont alarmants : 44% des français pensent qu’il faut « se protéger davantage du monde » contre seulement 23% qui pensent, au contraire, qu’il faut « s’ouvrir au monde » (CEVIPOF, Baromètre de la confiance politique). L’isolement contre l’ouverture ! Nous devons être conscient que l’option « isolement » serait la pire des solutions si nous considérons que notre projet d’avenir passe le développement et la croissance. Le monde est en pleine mutation, les rapports de force évoluent et la réussite de notre projet passera par la place que nous occuperons dans la mondialisation. Le sens de la responsabilité politique n’est pas d’agiter les peurs au prétexte de la crise en laissant croire que notre projet passera par le protectionnisme. Il est au contraire de rassurer chacun sur ses atouts, de prouver qu’ils sont qualifiants dans la mondialisation et de travailler à la valorisation des avantages comparatifs qui fondent notre compétitivité. Le sens de l’engagement politique est d’inspirer confiance, d’avoir une ambition et de mettre en place les conditions du développement. Comment un pays comme le notre peut accepter un avenir dans le protectionnisme ? Alors qu’en 2020, 30% des classes moyennes sera issue des pays émergents et que ces mêmes personnes prennent la France pour modèle, quel signal enverrions-nous ? Promouvoir le protectionnisme comme modèle, c’est mener une politique de renoncement à tout ce dont nous avons hérité. La crise actuelle est d’abord une crise de confiance car nous ne sommes pas capables d’imaginer un avenir à partir de nos atouts. Travaillons sur un projet d’ouverture en repensant la compétitivité de notre économie et le rayonnement de notre culture, en réformant nos organisations publiques et (surtout) en mobilisant de nouveaux talents plus au fait des enjeux et des opportunités de la mondialisation. Il existe une voie de développement, elle passera la densité des relations que nous tisserons avec le reste du monde. C’est notre devoir d’y travailler … pour nos enfants !
Neuilly Nouveaux Medias
Cette semaine nous avons accueilli la nouvelle promotion de « Neuilly Nouveaux Médias » avec trois starts up innovantes (PlayTouch, LT2 et iDispo). Cette initiative vise à mobiliser les grandes entreprises de la ville (Decaux, Clarins, M6, Deloitte, Fidal etc.) pour qu’elles accueillent pendant deux ans des nouvelles entreprises innovantes. Cela présente trois avantages : 1) pour les starts up un espace d’hébergement extraordinaire, au coeur des plus grandes entreprises françaises; 2) pour les grandes entreprises, un laboratoire des innovations en matière de technologies numériques et de contenus; 3) pour la ville, une pépinière d’entreprises sans frais et sans locaux. Six entreprises sont d’ores et déjà accueillies, nous lançons actuellement le prochain appel à projet pour les trois prochaines entreprises … infos sur www.neuillynouveauxmedias.com
La droite perd son temps
Je suis surpris de voir la droite organiser une convention anti PS … N’a t-elle pas mieux à faire que de mettre le PS au coeur du débat ? N’a t-elle rien d’autre à dire ? Si on vit une telle crise de confiance c’est à cause de ce type de comportement. Le monde bouge, la croissance est en berne, le chômage augmente, le commerce extérieur dérape, les comptes sont dans le rouge et on s’occupe du PS ! Il y a quelque chose qui m’échappe. J’arrête là. Je préfère mettre mon énergie à développer des idées nouvelles, à innover dans ma ville et à mobiliser ceux qui ont envie de bouger. Ce soir j’ai réuni une quarantaine d’experts, d’universitaires et d’entrepreneurs pour parler de l’approche de la croissance par les territoires (passionnant) et demain j’organise le petit-déjeuner de Neuilly Nouveau Media, le groupe de grandes entreprises que nous avons mobilisé pour accueillir et aider des start’up (motivant) … Ouf ! de la vraie politique.
Guilad Shalit est libre …
17 octobre 1961, mise au point !
Depuis quelques jours, je suis mis en cause par le maire de Nanterre suite à mon refus de m’associer à la manifestation qu’il co-organise sur le pont de Neuilly en souvenir des tragiques événements du 17 octobre 1961. A lui et à ceux qui mettent en cause ma décision, je voudrais apporter les précisions suivantes : Je tiens d’abord à rappeler que la mairie de Neuilly sur Seine s’inscrit dans le calendrier officiel des Commémorations patriotiques tel qu’arrêté par le Gouvernement de la République ; je constate que le 17 octobre 1961 n’y figure pas. Vous en connaissez les raisons ; vous savez que ces événements du mois d’octobre 1961 se sont déroulés dans une période de tensions très forte entre la police française et les groupes FLN et qu’il n’est pas de mon ressort, ni de celle d’autres élus – sauf à avoir une approche idéologique des circonstances – de donner une interprétation « officielle » à ces événements. L’officialisation nationale d’un événement est du ressort de l’Etat et permet justement de faire accepter par tous l’esprit de concorde et de paix d’une commémoration. Je comprends néanmoins que les maires dont les ressortissants de l’époque ont été des acteurs directs de ces événements organisent une manifestation ; je respecte cette décision mais vous demande de respecter la mienne. Je vous rappelle également – contrairement à ce que vous laissez entendre – que mon refus de participer à la manifestation n’empêche pas l’accès au Pont de Neuilly . En ce qui concerne les événements d’Algérie je continuerai à faire pavoiser la façade de l’hôtel de ville et des autres édifices publics de ma commune chaque 26 septembre, « journée nationale d’hommages aux Harkis morts pour la France », et chaque 5 décembre, « journée nationale d’hommages aux morts pour la France des combattants d’Afrique du nord »
Neuilly lance « le Sablon »
Suite à un concours lancé par la ville auprès des boulangers/ pâtissiers de Neuilly, nous avons dévoilé aujourd’hui le lauréat et le nom de la nouvelle spécialité de Neuilly, « le Sablon » … A déguster dés demain dans les boulangeries affichant le logo. Une initiative de la ville pour encourager le commerce de proximité et susciter des occasions de convivialité.